/homepage
Navigation
Inondations

Le dernier des Gaulois résiste

Grâce aux digues et au système de pompage installés par le dernier Gaulois, sa résidence résiste aux assauts de Mère nature alors
que les maisons avoisinantes ont toutes été inondées ou abandonnées.
© Ben Pelosse/Agence QMI Grâce aux digues et au système de pompage installés par le dernier Gaulois, sa résidence résiste aux assauts de Mère nature alors que les maisons avoisinantes ont toutes été inondées ou abandonnées.

Coup d'oeil sur cet article

SAINTE-ANNE-DE-SABREVOIS - Malgré la crue fulgurante, Luc Hislop a réussi à préserver sa maison de la destruction en érigeant des digues et un système de pompage efficace, ce qui lui a permis de la garder à sec tandis que celles de ses voisins ont toutes pris l'eau.

Par son entêtement à vouloir braver les intempéries, Luc Hislop fait figure du dernier des Gaulois qui refuse de se soumettre à mère Nature.

Pour lui, pas question d'abandonner sa résidence pour aller vivre dans un centre de sinistrés.

« J'avais vu venir le coup et je me suis préparé en conséquence. Dès le 22 avril, j'ai tout de suite commencé à installer des digues autour de la maison », dit-il non sans une certaine fierté.

En tout, ce sont 3 000 sacs de sable que cet homme d'affaires de la municipalité de Sainte-Anne-de-Sabrevois a dû remplir et sceller à la main avant de les disposer tout le tour de sa résidence dans le but d'empêcher l'eau d'y pénétrer.

« Mon frère, mes neveux et mon gendre m'ont aidé. Tout seul, je n'y serais jamais arrivé », dit-il.

M. Hislop a aussi installé quatre pompes dans son sous-sol afin qu'elles en expulsent l'eau à mesure qu'elle tente de s'y infiltrer.

Des voisins sceptiques

« Les voisins ont ri de nous, en nous voyant poser tous ces sacs, raconte Monique Fafard, la conjointe du dernier Gaulois. Mais ils voient bien que nous avons eu raison de nous inquiéter. »

François Mailloux avoue être l'un de ces sceptiques. « Aujourd'hui, ma maison a été en partie inondée et celle de mes voisins est encore à sec. Je suis allé leur dire que j'étais désolé de ne pas les avoir crus », a-t-il confié au Journal.

Commentaires