Jamais trop jeune pour s’intéresser à l’entrepreneuriat
Un entrepreneur s’installe sur la scène, devant un groupe d’élèves et raconte comment il a réalisé ses rêves. Depuis trois ans, les membres de l’Équipe étoile entrepreneuriale sillonnent les écoles de cette façon afin d’éveiller la fibre entrepreneuriale chez nos jeunes.
Pour démontrer aux jeunes qu’il est possible de penser à emprunter cette voie très jeune, la Table régionale en entrepreneuriat mise sur le thème Un entrepreneur de bonne heure/bonheur.
Le repêchage des joueurs pour la formation 2012-2013 est terminé et l’identité des membres sera dévoilée ce vendredi à Roberval.
Véronique Gagné des Productions Inattendues sera la capitaine de cette formation pour une troisième année.
« Je suis contente quand je sens que j’ai fait la différence dans la tête d’un enfant qui se dit c’est une idée de fou qu’elle avait, et ça marche maintenant et elle est capable d’en faire son projet de vie, juste ça pour moi c’est gratifiant! »
Elle souhaite montrer aux jeunes qu’une passion ou qu’un passe-temps peuvent devenir un travail. « C’est pour ça que je m’implique dans l’Équipe étoile », explique celle qui a créé son personnage d’Atchoum, devenu au fil des ans, une véritable vedette auprès des enfants.
Semer des graines
Il y a cinq ans, un triste constat a fait réagir les intervenants, les jeunes d’ici affirmaient avoir moins le goût d’entreprendre et la région se classait en queue de peloton comparativement aux autres régions du Québec.
« On savait qu’en montrant des modèles aux jeunes, il y avait un lien direct pour l’entrepreneuriat dans le futur. On ne veut pas faire des entrepreneurs avec tous les jeunes, mais quand on montre un modèle, il y a un impact », mentionne Claudia Fortin, présidente de la Table régionale en entrepreneuriat.
Entreprendre différemment
Depuis trois ans, 3000 jeunes ont assisté aux conférences de l’Équipe étoile. Cette année, les personnalités d’affaires s’adresseront à 1500 jeunes, mais le but n’est pas que tous ces jeunes aspirent à créer leur propre entreprise.
« On peut entreprendre divers niveaux, explique Véronique Gagné. Si tu montes une pièce de théâtre à l’école et que tu te rends jusqu’à la présentation du spectacle final, tu as entrepris quelque chose, on peut dire que c’est une entreprise », illustre-t-elle.
Des jeunes curieux
« Les plus vieux veulent savoir comment j’ai fait le choix de ne faire que ça dans ma vie. Les plus jeunes me demandent beaucoup comment est né le personnage. Qu’est-ce que je faisais quand j’étais jeune? »
Véronique Gagné rappelle que lors du choix de carrière, l’entrepreneuriat est rarement mentionné par les jeunes. «Je trouve ça important maintenant que l’option soit présente dans la tête des enfants ».