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Célébrons les femmes !

Célébrons les femmes !
Maux de tête, changements d’humeur, douleurs aux seins, irritabilité, fati­gue prononcée, rétention d’eau, anxiété, ­fringales diverses, voilà quelques-uns des symptômes généralement associés à ­l’arrivée des menstruations. Photo Fotolia


En cette Journée internationale de la femme, traitons d’un sujet qui leur est ­universel : les horripilantes, et souvent virulentes, douleurs menstruelles!

Alors que les menstruations se ­répéteront environ 450 fois au cours de la vie d’une femme, il n’est pas surprenant que, pour plusieurs d’entre elles, cette ­période représente un véritable calvaire!

Le cycle menstruel

Tous les mois, depuis la puberté jusqu’à la ménopause, le corps de la femme se prépare à une éventuelle ­grossesse. Au moment de l’ovulation, l’organisme produit une plus grande quantité d’œstrogènes, hormones dont le rôle principal consiste à épaissir la paroi de l’endomètre, la membrane ­intérieure de l’utérus chargée d’accueillir l’ovule fécon­dé. L’endomètre contient une substance hormonale ­appelée prostaglandine, dont la production augmente considérablement peu avant le déclenchement des règles. Si l’ovule n’est pas fécondé, la paroi ­utérine se rompt, les menstruations ­débutent et bonjour l’algoménorrhée!

Algoméno... quoi ?

Maux de tête, changements d’humeur, douleurs aux seins, irritabilité, fati­gue prononcée, rétention d’eau, anxiété, ­fringales diverses, voilà quelques-uns des symptômes généralement associés à ­l’arrivée des menstruations. Mais le pire d’entre tous, ce sont les impopulaires crampes menstruelles! Ces ­douleurs mensuelles, désignées sous le terme scientifique d’algoménorrhée, font souffrir de 50 % à 80 % des femmes fécon­des. La ­douleur au bas-ventre peut parfois s’étendre jusqu’aux cuisses et au bas du dos. Dans les cas très graves ­d’algoménorrhée, des nausées, des ­vomissements, de la ­diarrhée et des ­céphalées peuvent ­alourdir le quotidien de la femme, ­devenant une cause ­majeure d’absentéisme à l’école ou au travail.

Pourquoi ça fait si mal ?

En l’absence de grossesse, les ovaires cesseront de produire les œstrogènes et la progestérone. En l’absence de fécondation, l’utérus devra expulser ­l’endomètre qui sécrète alors de la ­prostaglandine, substance qui déclenche les contractions d’expulsion et qui provoque les douleurs plus ou moins intenses au bas du ventre ou du dos. L’intensité des crampes serait donc directement liée à la quantité de prostaglandine que produit l’organisme. Voilà la coupable! Toutefois, la perception de l’intensité des crampes peut être très variable d’une femme à une autre. L’une sentira son ventre légèrement douloureux et sa voisine, plus sensible, aura mal à s’en tordre de souffrance.

Le système NMS, complice ?

Heureusement, il y a des femmes qui traversent leur cycle menstruel sans complications majeures. On dénombre toutefois de 10 % à 15 % d’entre elles dont les douleurs sont si prononcées qu’elles perturbent les activités quotidiennes. Dans certains cas, ces douleurs menstruelles sont intensifiées par un dysfonctionnement du système neuro-musculo-squelettique (NMS). L’état de la santé vertébrale est étroitement lié au fonctionnement des organes ­internes. La présence d’une subluxation vertébrale (un mauvais fonctionnement articulaire) au niveau des vertèbres lombaires et des articulations sacro-iliaques peut avoir un impact direct sur la flexibilité du bassin, et donc sur ­l’efficacité des contractions utérines. Les subluxations vertébrales lombaires ou sacro-iliaques peuvent être causées par un traumatisme physique comme une chute, par un surplus de poids qui augmente la charge et crée un stress au niveau du bas du dos ou encore par le port excessif de chaussures à talons hauts, qui modifient la posture et déplacent le centre de gravité de l’organisme.

La chiropratique soulage

Des traitements chiropratiques ­peuvent contribuer à faire diminuer les symptômes. Des ajustements au niveau de la colonne lombaire et du bassin contribueront au maintien de la coordination et de l’efficacité des contractions utérines, tout en augmentant la qualité de la circulation sanguine vers l’utérus.

Le docteur en chiropratique pourra également faire les recommandations suivantes afin de réduire les douleurs menstruelles.

• Faites de l’exercice physique. La natation est particulièrement recommandée pour diminuer les crampes dues aux menstruations. Cela aura pour effet de favo­riser la circulation sanguine tout en oxygénant votre corps.

• Ayez une alimentation équilibrée. ­Buvez beaucoup d’eau et évitez les ­régimes riches en sodium, ce qui aurait pour effet d’accroître la rétention d’eau se manifestant durant cette période. Pensez également à réduire votre consommation d’alcool et de caféine.

• Si les douleurs persistent, appliquez une source de chaleur ou prenez un bon bain. La chaleur favorise la détente musculaire.

• Faites évaluer l’état de votre santé vertébrale par un chiropraticien. Il saura vous dire si vos douleurs sont ­provoquées par un problème au niveau lombaire ou par un mauvais fonctionnement du bassin. Ses ajustements ­rétabliront le bon fonctionnement du système nerveux et auront un effet ­bénéfique sur votre cycle menstruel.

Le pouvoir des hormones

Des études auraient démontré que les femmes obtiendraient de meilleurs ­résultats lors d’examens pendant leurs menstruations grâce au niveau ­d’œstrogènes plus élevé. Mythe ou réalité? Demandez à votre chiropra­ticien(ne) ce qu’il ou elle en pense lors de votre prochaine visite!


Pour plus d’information, consultez le www.chiropratique.com

Sources : Association des chiropraticiens du Québec (www.chiropratique.com)

Passeport Santé







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