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Une stratégie prudente

Une stratégie prudente


On a beau souffrir d’une intense fièvre du hockey à cause de la performance inespérée du Canadien, il ne faut pas oublier que le baseball frappe à nos portes.

C’est le 31 mars que les joueurs de balle amorceront officiellement la nouvelle saison du baseball majeur.

Les amateurs les plus maniaques ont déjà sélectionné les joueurs qui feront partie de leur pool de baseball.

Les autres, plus distraits ou plus patients, ont encore une dizaine de jours pour s’inscrire au Pool des Pros du Journal de Montréal et du Journal de Québec.

Les règles sont simples.

Un pooler reçoit un montant de 50 M$ pour bâtir sa formation.

En respectant ce budget, il peut sélectionner jusqu’à 20 joueurs, soit 12 frappeurs et huit lanceurs.

Même s’il semble détenir une fortune colossale, le directeur général en herbe doit acquérir ses joueurs avec prudence et parcimonie.

Devant les salaires faramineux du baseball, ce budget initial risque de fondre aussi rapidement que la neige de notre dernière tempête de l’hiver.

Les joueurs de qualité ­coûtent très cher.

Les lanceurs Justin ­Verlander, Matt Cain et Roy Halladay nécessitent chacun un investissement de 20 M$. Les gros cogneurs, comme Prince Fielder (23 M$), Miguel Cabrera (21 M$) et Joe Mauer (23 M$), sont des rêves inaccessibles.

Le pooler n’a pas le choix.

Il doit se mettre dans la peau d’un Billy Beane, le directeur général des A’s d’Oakland, pour tirer le maximum de son maigre budget.

Avec cette philosophie de Père économe, il peut construire sa formation autour de quelques valeurs sûres, bien entourées d’une sélection judicieuse de joueurs à petits prix.

Bon pool!







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