1 M$ de Québec

Le gouvernement Marois a décidé de renouveler un lucratif contrat qu’avaient signé les libéraux avec Juste pour rire.

L’entente d’une année de près d’un million $ avec Gilbert Rozon vise à promouvoir à l’étranger le Québec comme destination touristique.

Promotion

Cette promotion se fait principalement par l’entremise des gags de Juste pour rire diffusés sur Youtube et sur différentes lignes aériennes. Dans la vidéo, on peut apercevoir à l’ouverture et en fermeture un panneau arborant le logo QuébecOriginal et la mention Gags filmed in Québec.

«L’achalandage dépasse largement la visibilité attendue, précise le porte-parole de Tourisme Québec, Guy Simard. Selon une évaluation de mars 2013, le nombre de visionnements à la page d’accueil sera de 12 600 000 pour l’année, alors que la prévision était de 6 000 000.»

La promotion du Québec comme destination touristique se fait plus intensive chez nos cousins français. Ainsi, le contrat comporte également un partenariat du gouvernement du Québec avec Gilbert Rozon pour trois galas diffusés sur une chaîne payante spécialisée de la télévision française durant lesquels apparaissent des capsules d’autopromotion de Tourisme Québec. Le gouvernement est aussi partenaire du gala Juste pour rire au Zénith, à Paris.Tourisme Québec estime que l’investissement en vaut la chandelle. «Selon nos évaluations, la valeur de l’investissement de 950 000 $ auprès de Juste pour rire est de 2 258 000 $», signale Guy Simard.

Décision administrative

Au cabinet du ministre Pascal Bérubé, on explique qu’il s’agit d’une décision administrative. «Le Ministère a jugé que c’était une belle opportunité médiatique compte tenu de la notoriété de Juste pour rire et de la visibilité que ça offre au Québec», soutient l’attachée de presse, Valérie Noël-Létourneau. Elle précise que le renouvellement d’un an du contrat comporte une «clause» prévoyant l’embauche d’une firme indépendante pour analyser les retombées de la campagne de promotion au terme de l’exercice.

L’entente initiale signée en 2009 par l’ancienne ministre libérale Nicole Ménard s’élevait à 2,1 millions de dollars sur trois ans.