Le compte à rebours a débuté
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En n’accédant pas aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley, les Coyotes de Phoenix obligent la LNH à déclencher un compte à rebours.
L’an dernier, ceux-ci ont joui d’un sursis en raison de leurs performances les menant en finale de la Conférence de l’Ouest.
Ils ont été en mesure de jouer neuf matchs devant leurs partisans, ce qui a permis d’engendrer des revenus supplémentaires dans les coffres de la concession.
On raconte que ces revenus variaient entre 650 000 et 900 000 dollars par partie, alors qu’ailleurs dans la LNH, on a atteint des revenus de plus de deux millions de revenus par partie.
Selon Forbes Magazine, même avec ces revenus supplémentaires, les Coyotes ont tout de même subi un déficit de 20,8 millions de dollars, l’an dernier.
Un autre imposteur
Vendredi dernier, l’investisseur potentiel Darrin Pastor était censé rencontrer le maire de Glendale. Or, il n’en est rien.
Pastor est le même individu qui avait payé pour des panneaux publicitaires à Times Square à New York et à Las Vegas faisant la promotion de ses intentions afin d’acquérir la concession des Coyotes.
Force et d’admettre que Pastor est un autre parmi plusieurs qui a fait croire qu’il était le sauveur des Coyotes, mais en réalité, c’est un autre imposteur qui a fait couler un peu d’encre inutilement.
S’il fallait que je vous fasse la nomenclature de tous les investisseurs potentiels qui ont fait croire qu’ils étaient sur le point d’acheter cette équipe, on serait près d’égaler le nombre de partisans de hockey pour un match au Jobing.com Arena.
Tout ce temps aura quand même permis à la LNH d’étirer la sauce et de faire la preuve que le marché que représente Glendale est sans espoir pour la survie d’une concession.
Le bruit devient de plus en plus persistant voulant que certains propriétaires soient en train de militer pour transférer les Coyotes ailleurs auprès de Gary Bettman. Les chances qu’ils demeurent à Glendale sont de plus en plus minces...
Elles le sont encore plus depuis que l’administration municipale s’est renouvelée. Celle-ci entend gérer autrement et elle ne sera pas aussi généreuse que la précédente concernant le contrat de gestion de l’amphithéâtre de l’endroit.
Où iront-ils?
La grande question maintenant, où iront-ils?
On avance depuis un bon bout de temps les noms de Seattle et de Québec.
«Seattle est certes un marché intéressant, mais la LNH deviendrait un locataire secondaire dans un amphithéâtre d’une ville qui prioriserait le basketball de la NBA. Ce n’est pas le meilleur des mondes pour la LNH», me confiait un haut dirigeant d’une équipe, hier.
Ici, on est prêt. Nous avons un amphithéâtre qui est en construction et un autre capable de recevoir une équipe pour les deux prochaines saisons et par-dessus tout, des partisans qui n’attendent que l’annonce du grand retour.
Bref, une ville qui aidera à faire rayonner l’industrie de la LNH davantage que dans le marché où on ne trouve plus de solution...
Craig Leipold (propriétaire du Wild) s’est même permis une sortie publique, disant que «les Coyotes devront partir faute de propriétaire» sans s’être fait rabrouer par le commissaire de la Ligue nationale...
Ce soir, plus de cinq cents représentants de la Nordiques Nation en collaboration avec Rêve Sportif seront à Place Banque Scotia d’Ottawa pour assister au match Flyers-Sénateurs. S’agit-il du dernier voyage du fan club sans équipe? Je continue d’y croire!
Chose certaine, le meilleur moment de la saison du hockey de la LNH débute mardi. Les séries éliminatoires de la Coupe Stanley.