«Phase critique»?
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Comme à chaque printemps depuis les trois dernières années, Québec fait l’objet de rumeurs entourant le retour d’une équipe de la Ligue nationale de hockey.
Les raisons qui expliquent ces rumeurs reposent simplement sur l’immobilisme concernant l’avenir d’une concession sans propriétaire depuis près de quatre ans.
Mais en quoi ce printemps-ci est-il si différent des autres et pourquoi, cette fois-ci, semble-t-on prétendre qu’il y aura dénouement concernant les Coyotes de Phoenix?
Eh bien, commençons par le fait que les contrats de l’entraîneur (Dave Tippett), du directeur général (Don Maloney) et du président (Mike Nealy) n’ont pas été renouvelés en prévision des prochaines saisons, bien qu’ils soient parmi les meilleurs de la Ligue dans leurs postes respectifs.
Une dizaine de joueurs de l’équipe sont d’ailleurs dans la même situation que leurs patrons pour la prochaine saison, dont le gardien numéro un de l’équipe, Mike Smith.
Bettman forcé d’agir?
Il est vrai aussi de dire que les propriétaires pressent actuellement le commissaire d’agir dans ce dossier.
Gary Bettman, qui n’avait jamais changé de cap concernant les Coyotes, sera peut-être forcé de baisser pavillon et ainsi de mettre en marche un processus de déménagement au profit des propriétaires qu’on dit «tannés» de payer pour les Coyotes.
En fait, plusieurs signes montrent que la LNH s’apprête à trancher dans ce dossier, mais rien ne laisse croire que ce sera en faveur de Québec.
Plusieurs l’espèrent, à commencer par le maire, Régis Labeaume, et je fais partie du groupe, mais pour l’instant, les énergies de la LNH sont canalisées dans le but de conserver les Coyotes là où ils sont depuis 2003, à Glendale, en Arizona.
Ce n’est donc pas Québec, mais ce sont plutôt les Coyotes qui sont dans une «phase critique».
Croisée des chemins
À ce que je sache, le rôle de M. Labeaume et de la Ville de Québec, c’est de livrer un amphithéâtre à son future gestionnaire pour l’échéance prévue. Pour ce qui est du reste, c’est Québecor et Pierre Karl Péladeau, qui commande et qui interagit avec la LNH et personne d’autre.
Il ne fait aucun doute que les prochaines semaines seront déterminantes et on arrive à la croisée des chemins.
Je réitère donc qu’il y a encore du travail à faire et plusieurs constats à réaliser avant de parler de déménager les Coyotes ailleurs, en Amérique du Nord.
Que voulez-vous, ce n’est pas facile pour Bettman d’admettre qu’il s’est trompé, d’une part, et que la solution n’est pas celle qu’il détient, d’autre part. Mais plutôt qu’elle se situe dans de vrais marchés dont l’industrie du hockey de la LNH a besoin.
Je comprends toutefois l’engouement des partisans de Québec et leur impatience de revoir du hockey à Québec. La Vieille Capitale retrouvera son équipe dans un avenir proche et j’en ai l’intime conviction.
Peut-être que certaines personnes me trouveront négatif, mais j’opterai maintenant pour le réalisme et tant que je ne verrai pas un podium arborant un logo de la LNH s’ériger quelque part en vue d’une annonce concernant cette saga, que ce soit positif ou non pour Québec, je ne croirai à aucune forme de spéculation.
La patience est de mise!
Un grand nous quitte
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris hier le décès de M. Marc Simoneau.
Je veux profiter de l’occasion pour offrir mes plus sincères condoléances à sa femme, Madeleine, à ses enfants et à ses petits-enfants, ainsi qu’à toute sa famille. Je n’oublierai jamais mes rencontres avec ce grand de la radio de Québec et cet ambassadeur des Nordiques qu’il fut.