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La dure loi des séries

La dure loi des séries
Peter Budaj a eu la lourde tâche de remplacer Carey Price dans un match sans lendemain. Photo le Journal de Montréal, Martin Chevalier


La commande était trop lourde. Sans son capitaine Brian Gionta, son gardien Carey Price, Brandon Prust et Lars Eller, le Canadien a livré un combat acharné mais inégal devant des Sénateurs devenus trop forts.

C’est la dure loi du hockey des séries.

Les hommes de Michel Therrien ont connu une saison régulière époustouflante. À l’exception de quelques visionnaires, personne n’avait prédit qu’ils se qualifieraient pour la grande ronde du printemps. En ­passant de la 15e à la 2e place dans l’Est, ils ont réussi un exploit aussi inattendu qu’inespéré.

Malheureusement, tout change si vite dans les séries.

Le mauvais sort s’est acharné sur le ­Canadien dans cet affrontement brutal et épuisant contre les Sénateurs.

Meilleur attaquant des siens dans le dernier droit de la saison, Lars Eller a subi une commotion cérébrale à la suite de la mise en échec vicieuse du défenseur Eric Gryba dans le premier match. Puis, la liste des blessés s’est allongée et le Canadien a dû se résigner à subir la domination des Sénateurs.

Michel Therrien n’y pouvait rien. Comme les amateurs et les joueurs du Canadien, il a vécu une série terriblement décevante.

Légitime, cette déception ne doit pas faire oublier tout le chemin parcouru pendant cette saison qui a surpassé les attentes.

Sous la gouverne de Marc Bergevin et de son équipe, le Tricolore est devenu une ­formation excitante, qui mise sur la jeunesse.

Encore hier soir, P.K. Subban a montré une combativité et une énergie inépuisables. Talentueux au possible, les jeunes Gallagher et Galchenyuk ont joué avec aplomb dans l’adversité.

Ça promet pour l’avenir.

Bonne chance aux Sénateurs

De leur côté, les Sénateurs ont suivi un parcours inverse. Diminués par les blessures toute la saison, les meilleurs éléments de la formation, les Karlsson, Anderson, ­Cowen et Michalek sont revenus au jeu à temps pour les séries. Chanceux, ils ont volé au moins deux victoires au Canadien. En santé, plus solides, ils ont toutefois mérité leur passage en deuxième ronde.

Les Sénateurs sont sur une lancée. Sage comme un vieux morse, leur ­entraîneur Paul MacLean pourrait les mener loin.

Souhaitons-leur la meilleure des chances.

Au plaisir de les revoir au printemps prochain.







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