Des investisseurs trop bavards?
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Les séries éliminatoires de la Coupe stanley se déroulent actuellement pendant que la Ligue nationale de hockey s’affaire à régler discrètement le dossier des Coyotes de Phoenix.
La LNH pourrait prolonger la tutelle de l’équipe pendant une autre saison, mais je crains que l’élastique de cette farce monumentale soit tendu au maximum et je doute grandement que cette concession n’ait de propriétaire au moment d’entreprendre la prochaine saison. Quoique ce cirque se poursuivra encore pour quelques jours.
Depuis que Greg Jamison n’a pu concrétiser la transaction lui permettant d’acquérir la concession, la LNH tente en vain d’assouvir son fantasme en rencontrant d’autres investisseurs dans le but de garder l’équipe dans le désert de l’Arizona.
Renaissance
Les Canadiens Anthony Leblanc, George Gosbee, Daryl Jones et Avick Dey forment le groupe Renaissance Sports and Enternainment (RSE). Ceux-ci n’ont pas encore déposé leur offre auprès de la ligue et encore moins négocié quoi que ce soit avec la Ville...
Leblanc est natif de Baie-Comeau au Québec. Sur le site Web de Lakehead Alumni, il se dit aimant de sports et dit avoir grandi en suivant les performances des Expos et des... Nordiques! Celui-ci faisait équipe avec Jim Balsilie dans le but d’acheter les Coyotes, en 2008, pour les déménager à Hamilton. Tiens, tiens!
L’un d’eux, Daryl Jones, s’est adressé aux Québécois sur le réseau social Twitter, cette semaine: «Pourquoi l’économie du Québec est-elle beaucoup plus faible que dans le reste du Canada? D’un autre côté, le Québec est l’endroit idéal pour les «partys» de célibataires malgré son économie «grecque».
Pour un homme d’affaires faisant partie d’un consortium qui se dit sérieux dans le but d’acheter une équipe de la LNH et que celui-ci s’apprête à quémander à une ville (Glendale) éprouvant des difficultés financières, je crois qu’il devrait apprendre à tenir sa langue.
Je me demande bien ce que Geoff Molson pense des affirmations de Jones...
D’ailleurs, je ne suis pas certain que la LNH apprécie le genre d’individus qui étalent leurs états d’âme publiquement. Vous le savez, la discrétion est la règle numéro un à respecter.
Darin Pastor
Le seul à avoir fait une offre formelle jusqu’ici, c’est Darin Pastor. Le PDG d’une société spécialisée dans la gestion de fortunes.
La LNH aurait rejeté celle-ci la journée même où elle fut déposée. «La LNH n’est pas intéressée à aller de l’avant avec cette offre et nous en avons informé M. Pastor. Elle (l’offre) ne comprenait pas les paramètres que nous avions précédemment abordés pour justifier un intérêt sérieux», indiquait Bill Daly.
De son côté, Pastor affirme que la LNH ne l’a jamais informé et qu’il aurait appris le rejet de son offre dans un article publié sur le site de TVA Sports. Il contredit publiquement ce que Daly affirme...
Encore ici, j’ai de la misère à croire que la LNH apprécie le genre d’individus qui aiment se défendre en mettant de côté la règle numéro un de la LNH.
31 mai
En écartant Seattle, cette semaine, de la liste des villes qui pourraient accueillir une équipe de la LNH, car les gouverneurs de la NBA ont voté en faveur de Sacramento pour que les Kings y demeurent, que reste-t-il comme option pour la LNH? Poser la question, c’est y répondre. Je ne vois pas d’autre réponse que Québec.
La LNH recherche un propriétaire pouvant offrir une stabilité aux Coyotes, mais ceux-ci font des offres comprenant une clause qui leur permettrait de partir après cinq ans. Pas très rassurant.
En repoussant sa date pour l’appel d’offre concernant la gestion de son amphithéâtre au 31 mai, la firme engagée par Glendale arrime son deadline avec celui de la LNH et maximise le nombre d’offres à recevoir. Mais la firme se donne jusqu’au 1er juillet pour faire ses recommandations à la ville de Glendale.
Maintenant, nous pouvons affirmer que nous sommes dans une phase critique!