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Souvenirs peu communs

Les valises des voyageurs contiennent parfois des objets aussi étranges qu’insolites



Certains ramènent des drogues de leurs vacances dans le Sud. Pour d’autres, ce sont des fœtus dans du formol ou encore des pénis de tigre.

Souvent cocasses, parfois dangereuses, les saisies étonnantes alimentent le quotidien des agents aux frontières canadiennes.

Ces dernières années, outre les statues et bijoux en ivoire d’éléphant, les douaniers ont mis la main sur une main de gorille convertie en cendrier et une cuisse de gazelle, ainsi que sur des pénis de grands félins, organes auxquels on prête des vertus aphrodisiaques et qui proviennent le plus souvent du tigre.

«Nous confisquons de temps à autres tous ces articles, peut-être à l’exception du fœtus dans le formol, plus exceptionnel», commente Dominique McNeely, porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Risques sanitaires

Les objets provenant des félins, gorilles ou éléphants sont en général importés d’Asie ou d’Afrique.

«Certains aliments, végétaux ou animaux, peuvent transmettre des maladies. Par exemple, la maladie de la vache folle et la fièvre aphteuse peuvent se transmettre d’un animal à un autre. En cas de contagion, ces maladies pourraient causer des dommages considérables à l’économie et aux fermes canadiennes», indique M. McNeely.

Une fois confisqués, les souvenirs alimentaires sont expédiés dans un ­site d’enfouissement pour les déchets internationaux.

Au préembarquement

L’histoire d’une saisie de 94 kilos de chenilles séchées dans les bagages d’un passager à l’aéroport de Gatwick, près de Londres, au Royaume-Uni, a fait le tour du monde en mars dernier. En provenance du Burkina Faso, le voyageur a déclaré qu’elles étaient destinées à sa consommation personnelle.

Il n’y a pas qu’aux arrivées que les agents frontaliers canadiens font des trouvailles originales. Certains quittent le pays avec des objets troublants dans leurs bagages.

Au préembarquement, les agents de la sûreté du transport aérien ont saisi la réplique d’une grenade de la Seconde Guerre mondiale, un couteau porte-bonheur caché dans une chaussure ou encore des feux d’artifice.

La saisie de ces objets donne lieu à des sanctions administratives, sauf s’ils sont interdits sur le territoire. C’est le cas par exemple d’un téléphone cellulaire converti en taser, saisi ­en 2011 à l’aéroport Pierre-Elliott-­Trudeau. Dans ce cas, les sanctions sont criminelles.







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