Le droit de retrait plaît aux institutions
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La possibilité pour les cégeps, universités, hôpitaux et municipalités d’être exemptés de la charte des valeurs québécoises séduit déjà les institutions.
Le PQ prévoit un droit de retrait de l’interdiction de porter des signes religieux: une exemption valable pour cinq ans et renouvelable.
Si le gouvernement Marois maintient son projet de charte, le Collège Dawson envisagera le droit de retrait.
«C’est questionnable au plus haut point et ça nous affecterait énormément compte tenu de la diversité ethnique et culturelle», explique Richard Filion, directeur général du Collège Dawson.
Préoccupés
«Nous avons des professeurs musulmans qui portent le hijab», ajoute-t-il, soulignant que la communauté est très préoccupée par les intentions contenues dans la charte.
Jointes hier par le Journal, les universités McGill, Concordia et UQÀM ont préféré ne pas prendre position. Elles comptent examiner la charte au peigne fin avant de s’avancer sur son contenu.
De leur côté, les employés de l’hôpital général juif (HGJ) pourront porter une tenue vestimentaire comportant, ou non, un symbole religieux visible.
«La liberté de choisir ou non de porter des signes religieux ostentatoires ne nuit pas à la capacité des employés de fournir au public des services appropriés», a affirmé l’HGJ par voie de communiqué.
En collaboration avec l’Agence QMI