Sophie Prégent à l’aide du cinéma d’ici
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Nouvellement en poste à titre de présidente de l’Union des artistes, Sophie Prégent entend voir à la question du financement du cinéma québécois.
«De la pression est faite sur l’UDA de la part de ses membres pour que ce dossier se règle enfin», déclare la comédienne qui est impliquée dans le syndicat depuis déjà huit ans.
Une des solutions envisagées par l’Union pour compenser les problèmes que connaît le cinéma serait une baisse des cachets, même s’il y a aussi pression de la part des membres quant au respect des acquis. «[Ils] vont devoir faire des efforts à ce sujet, mais l’UDA aussi, concède celle qui a repris la barre de la présidence du syndicat ce lundi, et parce que dans des négociations, on ne fait pas juste des gains. Donc moi, je vois cela comme un partenariat.»
Rôle
À la présidence depuis quatre jours seulement, Mme Prégent admet cependant ne pas encore avoir eu le temps de bien prendre connaissance de tout ce dossier.
«En tant que présidente, je ne suis plus assise aux tables de négociations. Mon rôle est maintenant politique ainsi que de présider aux assemblées. Mais, le dossier du cinéma tient à cœur à l’Union et on va s’asseoir pour trouver les solutions», rassure-t-elle.
«Présentement, dans les autres priorités du syndicat, il y aussi la question du doublage, mais qui par ricochet concerne le cinéma», précise la comédienne directement touchée par ces dossiers.
Nouveaux médias
En ce moment, un des autres gros dossiers que doit aussi gérer l’Union concerne internet et les nouveaux médias. «On ne sait même pas ce que va être la télévision dans 5 ans. Qui aurait cru, il y a 2, 3 ans à peine, qu’on regarderait la télé sur nos cellulaires?»
C’est à la suite de la démission subite de Raymond Legault que Sophie Prégent s’est fait proposer la fin du mandat de ce dernier, soit jusqu’au printemps 2015. Un rôle qu’elle compte endosser à 100 %, même si elle a averti qu’elle n’arrêtait pas son premier métier.
«J’ai dit d’emblée à l’UDA que j’arrivais avec une carrière. Et c’est aussi à cela qu’on est, ces jours-ci, à s’organiser.»