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Des réticences qui persistent

Des réticences qui persistent
Le président de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), Sylvain Lévesque Photo d'archives


Sylvain Lévesque, de l’Association des garderies privées du Québec, compte toujours se dresser avec vigueur contre certaines clauses du projet de charte.

«Le 9 septembre, on m’a appelé du cabinet de M. Drainville, disant qu’on allait se rencontrer pour discuter du projet de charte des valeurs. On ne m’a jamais rappelé et ma position n’a pas changé. Nous allons boycotter la charte. J’ai une motion à cet effet, appuyée par 98% de nos membres. Nous demeurons des entreprises privées et le gouvernement n’a pas à s’ingérer dans la gestion de nos services de garde. Vont-ils mettre une police du foulard sur pied pour nous surveiller?» a-t-il déclaré au Journal.

MCGILL

Du côté de l’Université McGill, une des seules institutions publiques à s’être prononcée contre la charte, on indique qu’on attendra de voir le projet de loi en entier, avant de le commenter.

Quant au Centre universitaire de santé McGill, il a réitéré sa position voulant que le port de signes religieux ostentatoires de la part des employés «ne gêne en rien la capacité de quiconque à s’acquitter de ses tâches professionnelles». Aucun autre commentaire ne sera émis pour le moment.

Au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et à l’hôpital général juif, on précise qu’aucun avis ne sera émis avant le dépôt du projet de loi.

 







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