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Ça approche

Bloc Bilodeau


Je suis arrivé en Finlande en prévision du lancement de la Coupe du monde de ski acrobatique et j’avais hâte. Je commençais à en avoir assez de lever des poids et des haltères!

On y sera durant deux semaines et demie puisque la seule et unique course de ce voyage a lieu le samedi 14 décembre. Chaque année, ça fait toujours spécial de séjourner ici.

Nous sommes à Ruka, une station de sports d’hiver située à une trentaine de kilomètres du cercle polaire arctique. On dit qu’elle offre la plus longue saison de ski en Europe, qui débute habituellement en octobre pour se prolonger parfois jusqu’en juin.

La grande noirceur

À cette période-ci, c’est la noirceur presque toute la journée. Le soleil n’apparaît qu’une couple d’heures et la lueur est faible.

Les trois ou quatre premiers jours, quand on arrive, c’est «cool». C’est le dépaysement total. Mais la noirceur continuelle commence vite à nous rejoindre. On s’en tanne vite. On a hâte de revenir à la maison au Québec, même si le mois de décembre est reconnu chez nous aussi pour ses journées d’ensoleillement plus courtes. Comparativement à Ruka, c’est quand même la grande clarté!

Je n’irai pas jusqu’à dire que ce manque de lumière a un effet néfaste sur le moral. On apprend à s’adapter à ces conditions.

C’est vrai que ça fait curieux les premières journées. Notre horaire biologique devient un peu déréglé. Il y a toujours une petite baisse d’énergie en avant-midi ou en après-midi durant nos entraînements.

Une piste que j’aime

J’ai toujours aimé cette course. J’adore cette piste parce que les conditions de neige sont toujours bonnes et c’est l’un des meilleurs parcours de la Coupe du monde pour la qualité de ses bosses. Je préfère quand les bosses sont hautes et bien définies, comme c’est le cas ici.

Ce n’est pas la région la plus populeuse de la Finlande, mais le nombre de spectateurs qui assistent à l’événement est tout de même surprenant. Le ski de bosses est bien connu dans le pays. Ruka avait accueilli les championnats du monde en 2005 et, même si je n’y avais pas participé, je me souviens qu’il y avait eu de bonnes foules. Pour une Coupe du monde, ce n’est ni le meilleur ni le pire endroit.

Par contre, on ne peut pas en dire autant de la nourriture. Il n’y a pas beaucoup de variété. Il y a souvent du renne et des patates dans les menus pour ceux qui aiment bien. Dans mon cas, disons que je m’assure d’apporter beaucoup de suppléments et de vitamines pour compléter.

Ce voyage tombe au bon moment pour tous les skieurs de l’équipe. Tout le monde a hâte de compétitionner. On s’entraîne depuis le mois d’avril et l’approche du début de la saison est toujours vue avec joie à cette période-ci. J’étais même déjà prêt après être revenu du dernier camp d’entraînement à Zermatt, au mois d’octobre!

 

— Propos recueillis par Alain Bergeron







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