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Mauvais Noël à cause d’un sapin

Le salon d’une famille prend feu après l’embrassement d’un arbre artificiel



À quelques jours de Noël, une famille de Saint-Jean-sur-Richelieu a tout perdu dans un incendie qui a pris naissance dans le sapin de Noël. Seul un cadeau a été sauvé des flammes.

Heureusement, Sarah Pozirekides n’était pas avec ses trois bambins, jeudi, car l’incendie aurait pu tourner au drame. Peu avant 20 h, son arbre de Noël artificiel s’est embrassé dans son salon situé au deuxième étage d’un duplex de la rue Bouthiller. Sans même appeler les pompiers, elle s’est alors précipitée à l’extérieur avec son pitbull King Kong.

«J’entendais des bangs au deuxième et je sentais une odeur de brûlé, raconte Pierre, le voisin du rez-de-chaussée. Je me suis approché de la porte d’entrée et j’ai vu la voisine sortir en criant: “Le feu est pogné chez nous!”»

L’homme a alors appelé les pompiers pendant que Mélanie Leduc, sa conjointe, s’est précipitée hors de la douche et a agrippé leur fils Anthony. Pendant qu’elle s’habillait pour évacuer la maison avec l’enfant de deux mois dans les bras, son conjoint sortait avec leur chienne Maggie.

«C’était stressant, je ne trouvais plus le manteau et les bottes du bébé, raconte la mère de famille. On avait tellement d’adrénaline qu’on tremblait une fois rendus dehors.»

Rapidement, 19 pompiers sont arrivés sur les lieux et sont entrés dans la maison pour combattre l’incendie.

«C’était impressionnant, on aurait dit que c’était irréel, raconte Mme Leduc. On entendait les vitres péter et on voyait la fumée sor­tir. À deux semaines de Noël, c’était rai­de. Je me disais quel dommage que l’ambiance des Fêtes soit gâchée!»

La dame a toutefois été impressionnée par la générosité de ses voisins, qui leur ont offert du café, des vêtements de bébé et un endroit pour dormir. Une voisine a même gar­dé leur enfant pendant que l’incendie faisait rage.

DÉVASTATION

Au bout d’une heure et demie de combat, les pompiers sont finalement parvenus à éteindre le brasier. Au deuxième étage, on dirait qu’une météorite s’est écrasée dans le salon. Au milieu de la pièce, un grand cer­cle calciné rappelle l’endroit où se trouvaient l’arbre et les cadeaux. Dans le reste de l’appartement, tout est noir et fondu. À intervalle régulier, une poupée déréglée implore pour qu’on joue encore avec elle.

La scène n’a rien de réjouissant pour la famille, surtout que Yann Lacroix, le père de famille, en est à son deuxième incendie. Dans l’appartement où les dommages sont évalués à 70 000 $, presque tout est parti en fumée sauf un Xbox qui devait être déballé à Noël.

Leurs voisins du rez-de-chaussée, qui n’ont pas d’assurance, ont été plus chanceux, car ils ont pu réintégrer leur logement vendredi soir, les dommages étant mineurs.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l’incendie. Les pompiers privilégient l’hypothèse d’un court-circuit ou d’une surchauffe des lumières de Noël.

Robert Meloche, du service incendie de Saint-Jean-sur-Richelieu, recommande de toujours débrancher les décorations de Noël lorsqu’on s’absente de la maison et d’acheter des lumières de dernière génération, qui ne produisent pas de chaleur.







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