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Condamné au fauteuil roulant...

Alexandre Bisson trompe le mauvais sort

Alexandre Bisson
Photo Yves Rouleau Alexandre peut maintenant se tenir debout et faire quelques pas.

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Lorsque la famille Tremblay se réunira bientôt à Noël, il y aura un « miraculé » parmi eux.

Lorsque la famille Tremblay se réunira bientôt à Noël, il y aura un « miraculé » parmi eux.

Le terme n’est pas exagéré pour décrire Alexandre Bisson, 14 ans, qui a été victime d’un terrible accident le 24 août dernier. Les médecins lui avaient alors dit que ses chances de remarcher un jour étaient quasiment nulles.

Quatre mois plus tard, Alexandre a retrouvé l’usage de ses jambes et les médecins sont maintenant convaincus qu’il reprendra éventuellement une vie normale.

Sa mère Lison Tremblay est élogieuse envers les médecins, les thérapeutes et le système de santé en général. Toutefois, elle affirme que c’est son fils Alexandre qui l’a le plus impressionnée.

« Je n’avais jamais réalisé que mon fils était aussi déterminé », affirme-t-elle.

C’est vers 2h du matin le 24 août au lac Chaud, à La Macaza, que la vie de la famille Tremblay a pris un tournant dramatique.

Le jeune résidant de Rivière-Rouge s’amusait à plonger dans le lac avec des amis lorsqu’il a eu son accident.

« J’ai mal évalué la profondeur et ma tête est allé heurter le fond », relate-t-il sur un type d’accident malheureusement trop fréquent.

Inconscient, il a remonté à la surface. Ses amis l’ont recueilli et l’ont ramené au quai.

Rapidement, Alexandre a repris conscience, mais il n’avait plus de sensations de la poitrine jusqu’au bout des pieds.

Quelque 18 heures après l’accident, il entrait au bloc opératoire de l’hôpital Sainte-Justine pour une intervention chirurgicale de quatre heures.

Entre-temps, sa mère et son oncle, André Tremblay, apprenaient des médecins qu’Alexandre avait subi une fractures des vertèbres C6 et C7 et que ses chances de remarcher étaient quasi-nulles.

Alexandre ne l’entendait pas de même. « Tout de suite après mon opération, mon attitude a été que j’allais recommencer à marcher », relate-t-il.

Après des premières journées de convalescence cloué au lit, il a finalement pu s’asseoir dans un fauteuil gériatrique, pour quelques minutes, au début du mois de septembre. On l’a tout de suite transféré au Centre de réadaptation Marie-Enfant pour le début de sa thérapie.

« Les thérapeutes n’en reviennent pas de ma progression », relate Alexandre.

Alors que la plupart des patients mettent six mois avant de retrouver des sensations dans les jambes, il ne s’est écoulé que huit semaine dans son cas.

« Je pense que c’est son attitude positive qui a fait la différence », mentionne sa mère.

Le progrès a été incessant et rapide et il peut maintenant se tenir debout avec des bâtons et il parvient même à faire quelques pas, même si son équilibre est encore précaire.

Depuis quelque temps, il revient chez-lui à Rivière-Rouge les fins de semaine. D’ici un peu plus d’un mois, il quittera définitivement le Centre Marie-Enfant pour le domicile.

« Ma famille a été extraordinaire pendant toute cette période. Ma mère a pris congé du travail pour rester près de moi à Montréal. Mon oncle Laurent qui réside à Montréal m’a rendu visite tous les jours. Je ne le connaissais pas beaucoup avant, mais nous sommes devenus très proches », mentionne-t-il.

Alexandre va retrouver son oncle et toute la famille le 25 décembre chez sa grand-mère, âgée de 91 ans, une tradition dans le clan Tremblay.

L’an dernier, la panne d’électricité qui avait suivi la tempête avait empêché la famille de se rassembler à la résidence ancestrale.

Cette année on renouera avec cette coutume et il y aura une véritable miraculé dans le groupe.

 

 

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