L'écrasement d'avion ravive le débat de l'âge légal pour piloter
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LONGUEUIL – L'écrasement d'un petit avion, samedi, dans la cour d'une maison unifamiliale dans l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, a ravivé le débat sur les aires de vols et sur l'âge légal pour piloter un avion.
La jeune fille de 17 ans comptait à son actif une quarantaine d'heures de cours théoriques ainsi qu'une douzaine d'heures de vol avec instructeurs. Samedi, il s'agissait de son troisième vol en solo.
Pourquoi s'est-elle écrasée? L'enquête devra le déterminer. Selon un témoin de la scène qui s'y connaît en aviation, les volets sur les ailes étaient baissés, ce qui pourrait avoir été un facteur déterminant.
Jacques Lalancette, propriétaire de la maison où l'avion a terminé sa course entre le balcon arrière et le spa, s’est dit rassuré de savoir que l'adolescente n'avait que des blessures mineures.
«Je suis contente que la pilote se porte bien [...], on a toujours l'habitude de regarder les avions circuler, mais là ce n'est pas évident», a commenté M. Lalancette qui ne pouvait s'empêcher de penser que la situation aurait pu être dramatique.
Questionné au sujet de l'âge requis pour être aux commandes d'un avion, Thierry Drugrippe propriétaire d'Air Richelieu, école où l'adolescente suivait ses cours, est d'avis que les normes sont respectables.
«Ça fait des années que tout le monde a des licences comme ça, si vraiment c'était dangereux, je pense que les normes canadiennes auraient changé il y a bien longtemps», a-t-il rétorqué.
Les gens du quartier espèrent que la Ville prendra des mesures nécessaires pour régler ce qu'ils qualifient de «problématique».