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Dans l’honneur et l’enthousiasme

Il y a 100 ans, le Canada prenait part à la Première Guerre mondiale

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Il y a 100 ans, la Grande-Bretagne et par le fait même le Canada, alors un dominion britannique, se joignaient au conflit de la Première Guerre mondiale. Si, au départ, on croyait que le conflit serait de courte durée — c’est-à-dire terminé avant Noël —, il a au contraire perduré durant quatre ans. À l’occasion du centenaire de «la Der des Ders», le Journal revient sur la participation du Canada à l’effort de guerre de 1914-1918.

Il y a 100 ans, la Grande-Bretagne et par le fait même le Canada, alors un dominion britannique, se joignaient au conflit de la Première Guerre mondiale. Si, au départ, on croyait que le conflit serait de courte durée — c’est-à-dire terminé avant Noël —, il a au contraire perduré durant quatre ans. À l’occasion du centenaire de «la Der des Ders», le Journal revient sur la participation du Canada à l’effort de guerre de 1914-1918.

Le 4 août 1914, une certaine fébrilité règne dans les rues de Montréal et de Québec, où des gens défilent et entonnent La Marseillaise et God Save the King.

«Les gens sont fiers et contents d’être en état de guerre contre l’Allemagne. Ça brise un peu la routine. Évidemment, ils ne pouvaient pas savoir, à l’époque, que la guerre durerait quatre ans», raconte l’historien militaire Carl Pépin.

Après tout, l’étincelle de la guerre avait été allumée par un «fait divers», le 28 juin 1914, avec l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François Ferdinand. L’héritier de l’Empire austro-hongrois avait été atteint d’un coup de feu mortel par le jeune étudiant Gavrilo Princip, issu d’un mouvement nationaliste serbe cherchant à unifier la Serbie à d’autres États slaves appartenant à l’Empire.

L’affaire mène toutefois un mois plus tard, jour pour jour, à une riposte de l’Autriche-Hongrie contre la Serbie qui, malgré un ultimatum, refusait de lui rendre les coupables.

En quête d’expansion, son alliée l’Allemagne renchérit trois jours plus tard en ouvrant les hostilités contre la France et la Russie, violant au passage la neutralité de la Belgique. Outrée, l’Angleterre se joint au bal le 4 août, entraînant avec elle le Canada.

Alliances politiques

«L’événement a pris de l’ampleur, car il y avait tout un système d’alliances politiques en Europe. Ultimement, ça a provoqué le déclenchement de la guerre un mois plus tard», explique M.Pépin.

Deux blocs s’affrontent alors: la Triple-Entente, composée de la Russie, de la France et de la Grande-Bretagne, contre l’Allemagne et son partenaire autrichien.

«Il y avait des rivalités économiques et coloniales, donc les grandes puissances de l’époque s’affrontaient un peu partout dans le monde pour avoir accès aux marchés et aux matières premières pour nourrir leur industrie, indique l’historien. Les nationalismes exacerbés ont sans doute également contribué à l’aggravation de la crise de 1914», poursuit-il.

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