Netflix peine à décoller au Québec
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Véritable phénomène aux États-Unis, au Canada anglais et ailleurs dans le monde, Netflix peine à décoller dans la belle province. À peine 9 % des Québécois ont adopté ce service, indique le Rapport de surveillance des communications de 2014 du CRTC.
Le Québec arrive ainsi bon dernier au classement des provinces les plus friandes de Netflix. L’Alberta domine le palmarès avec un taux d’abonnements de 35 %.
De 2012 à 2013, le taux d’abonnement de Netflix est passé de 21 % à 29 % chez les Canadiens-anglais. Chez les Canadiens-français, ce nombre est passé de 5 à 7 %.
Cet écart est entre autres attribuable au mince catalogue de films et séries en français offert sur Netflix.
Par ailleurs, la moyenne hebdomadaire de temps passé à regarder la télé sur le web est passée de 1,3 heure en 2012 à 1,9 heure en 2013.
Fidèles au petit écran
Malgré cette plus grande utilisation des services basés sur Internet, les Canadiens demeurent fidèles aux services de télévision traditionnelle, indique le Rapport du Conseil de radiodiffusion et des télécommunications (CRTC). Le pourcentage des foyers abonnés aux services par câble ou par satellite a certes diminué, mais très légèrement. De 85,6 % (11,93 millions) en 2012, il atteignait maintenant 84,9 % (11,92 millions) en 2013.
Le temps passé devant le téléviseur suit cette tendance. Le Canadien moyen regardait environ 27,9 heures de télé en 2013, comparativement à 28,2 heures en 2012. La plus forte baisse s’est produite chez les auditeurs de 18 à 24 ans, chez lesquelles on note un fléchissement moyen de 3,9 %, passant de 22,8 heures en 2012 à 21,9 heures en 2013.