Dumont y croit toujours
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BROSSARD | À 23 ans et à l’aube de sa cinquième saison professionnelle, Gabriel Dumont n’a pas fait une croix sur son rêve le plus cher, celui d'endosser l’uniforme du Canadien. La route vers l’atteinte de son objectif semble toutefois lointaine.
Dumont a chuté dans la hiérarchie de l’équipe depuis ses 10 matchs en saison et 3 autres au premier tour des séries contre les Sénateurs d’Ottawa lors de la saison 2012-2013. L’an dernier, le combatif joueur de centre n’a joué que deux matchs avec le grand club.
Utilisé dans un rôle très limité contre les Islanders de New York et le Lightning de Tampa Bay à la mi-novembre, Dumont n’a pas oublié son dernier passage à Montréal. Surtout en raison d’un détour qu’il a effectué dans le bureau de son entraîneur, Michel Therrien.
«Quand je suis venu jouer deux matchs ici l’an passé, j’ai eu une bonne discussion avec Michel, a-t-il raconté après le deuxième jour du camp. Il m’a ditque c’était à moi de décider de ma carrière, si j’allais être un joueur des ligues mineures, un joueur pour l’Europe ou si j’allais forcer la main et jouer dans la Ligue nationale régulièrement.»
«Ça m’a donné un bon coup. Si tu demandes aux gens à Hamilton, j’avais une autre attitude à mon retour sur la patinoire avec les Bulldogs. J’étais revenu à moi-même, à ma façon de jouer.»
Le modèle Parenteau
Pour garder la foi, Dumont a aussi un bon modèle dans le vestiaire du Tricolore.
«Quand j’ai dit à PA Parenteau que j’en étais à ma cinquième année pro, il m’a dit: "ne lâche pas, j’ai joué 6 ans et demi dans les mineures". C’est toujours encourageant.»
En 74 matchs l’an dernier à Hamilton, Dumont a amassé 36 points (19 buts, 17 aides).
Dernière année de contrat
Le petit centre de 5 pi 10 po et 185 lb ne s’imagine absolument pas ailleurs qu’avec l’organisation du Canadien.
«Ce n’est pas quelque chose qui me passe par la tête. J’ai une autre année de contrat ici à Montréal. En tant que francophone, mon but est de jouer à Montréal. Ce n’est pas le même attachement qu’avec les 29 autres équipes. Ce n’est pas quelque chose que j’ai regardé.»