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Tout un numéro ce Kaufman

Le réalisateur est familier avec la Vieille Capitale



Lloyd Kaufman est tout un numéro. Le réalisateur du film culte The Toxic Avenger ne se prend pas très au sérieux.

L’homme de 68 ans, originaire de New York, est familier avec la Vieille Capitale.

Il a dévalé les pentes du Relais, à Lac-Beauport, avec son frère et ses parents, il connaît le Château Frontenac et Sainte-Anne-de-Beaupré.

«J’avais avalé une clé de ma maison et ça me faisait très mal. Je suis entré dans la Basilique et il y a eu un miracle. La clé est sortie et ils l’ont mise dans un cadre», a-t-il raconté, dans un très bon français et en éclatant de rire.

Lloyd Kaufman a appris le français durant son enfance.

«C’était à la mode à cette époque. Le français était la langue diplomatique», a expliqué celui qui parle aussi le mandarin.

Le cinéaste, qui a fondé la maison de production Troma, a eu comme collègues de classe, à l’Université Yale, le réalisateur Oliver Stone et George W. Bush. «Oliver Stone était un ami d’enfance. Je tournais des films, à Yale, et ça l’intéressait. Il m’a aidé à produire mes premiers films et il a ensuite fait les siens. Il m’a abandonné dès qu’il est devenu célèbre. Et il avait raison», a laissé tomber le cinéaste, pince sans rire.

Les Gardiens de la galaxie

The Toxic Avenger, qui est une parodie de film d’horreur, demeure son long métrage le plus populaire et le plus lucratif.

Il ne s’attendait pas à que ce film devienne un classique et qu’il soit adapté en dessins animés, en bandes dessinées et en comédie musicale. «Je reçois encore des redevances provenant des produits dérivés», a-t-il indiqué.

Lloyd Kaufman a obtenu un cameo dans le film Les Gardiens de la Galaxie, où il joue un prisonnier. «Le réalisateur James Gunn a commencé sa carrière avec moi chez Troma, où il a écrit le scénario de Tromeo and Juliet. Nous sommes de bons amis et il m’offre des petits cameos dans tous ses films. Je crois avoir reçu plus de reconnaissance pour ces deux petites secondes que pour mes 50 ans de carrière en tant qu’artiste souterrain», a-t-il dit. Le cinéaste est satisfait du chemin parcouru.

«J’ai eu beaucoup de chance. J’ai eu la liberté de pouvoir tourner n’importe quoi sans être censuré. J’ai toujours eu cette liberté artistique», a-t-il laissé tomber.

 







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