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Brodeur impressionne Roy

Patrick Roy
Photo d'archives «Je lui lève mon chapeau. Il était décidé, il s’est tenu debout. Il voulait une autre chance et il a été patient. Je suis très content pour lui», a lancé l’entraîneur de l’Avalanche.

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DENVER, Colorado | Lui-même fier compétiteur du temps où il gardait les filets du Canadien et de l’Avalanche, Patrick Roy s’est dit très impressionné par la ténacité de Martin Brodeur.

DENVER, Colorado | Lui-même fier compétiteur du temps où il gardait les filets du Canadien et de l’Avalanche, Patrick Roy s’est dit très impressionné par la ténacité de Martin Brodeur.

«Je lui lève mon chapeau. Il était décidé, il s’est tenu debout. Il voulait une autre chance et il a été patient. Je suis très content pour lui», a lancé l’entraîneur de l’Avalanche en entrevue avec Le Journal de Montréal.

Roy comprend très bien le désir qui brûle dans les entrailles de Brodeur et soutient que le choix du monarque des victoires (688) et des jeux blancs (124) a dû demander quelques jours de réflexion.

«Puisqu’il a joué toute sa carrière au New Jersey, il devait être tenté de prendre sa retraite dans l’uniforme des Devils. Ce ne fut sûrement pas une décision facile à prendre.»

Le retour de Brodeur dans la LNH n’est pas encore assuré. Les Blues se donnent jusqu’à mardi pour prendre une décision dans le dossier du gardien de 42 ans.

«J’espère que ça va bien aller pour lui, sauf contre nous», a tout de même pris soin de glisser Roy, rencontré à quelques pas de son bureau.

Aucun regret

L’entraîneur de l’Avalanche avait 38 ans lorsqu’il a choisi d’accrocher ses jambières au terme des séries éliminatoires de 2003. Bien qu’amoureux fou de ce sport, jamais il n’a regretté sa décision. Il n’était pas question d’étirer inutilement l’élastique.

«Ce qui a facilité ma situation, c’est que j’ai toujours eu un plan en tête. Je savais ce que je voulais faire après ma carrière, a déclaré Roy, dont le plan était de s’occuper des Remparts de Québec. Quand on a un plan, la décision de se retirer est plus mûrie, alors on est davantage prêt.»

«Parfois, il y a des joueurs qui n’ont rien de planifié. Ils s’accrochent à ce qu’ils aiment. Ils sont passionnés. Ce sont deux visions différentes, mais tout aussi valables», a ajouté celui dont les 551 victoires le placent deuxième derrière Brodeur qui en compte 688.​

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