Interdiction des visites maintenue
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Les visites demeureront interdites, vendredi, au CHU de Québec et à L'Hôtel-Dieu de Lévis, en raison du niveau élevé d'activité grippale.
À L'Hôtel-Dieu de Lévis, la mesure sera effective au moins jusqu'à lundi, au moment où la situation sera réévaluée. Aujourd'hui, onze patients hospitalisés étaient touchés par l'influenza à cet hôpital.
Au CHU de Québec, l'interdiction des visites est maintenue jusqu'à nouvel ordre. L'établissement a dû ajouter 52 lits sur différentes unités de soins dans ses cinq hôpitaux, afin de réduire la pression importante aux urgences.
Pour sa part, l'IUCPQ (Hôpital Laval) ne juge pas nécessaire de restreindre les visites pour le moment. Les patients qui se présentent à l'urgence avec des symptômes d'allure grippale sont cependant plus nombreux qu'à l'habitude, à cette période de l'année.
«A 11h, ce matin, huit cas sur 20 admis à l'urgence étaient liés à la grippe, ce qui est beaucoup. Ces patients sont tout de suite mis en isolement. La situation est comparable à ce qu'on avait en février 2014, signe que l'activité grippale est deux mois plus tôt, cette année», rapporte le porte-parole de l'IUCPQ, Joël Clément.
Le taux d'occupation à l'urgence de l'Institut était de 150%, en matinée.
Indice élevé
Les plus récentes données du ministère de la Santé montrent que l'indice grippal est passé de modéré à élevé au Québec. La région de la Capitale-Nationale est particulièrement touchée.
Au cours des trois dernières semaines, 47 éclosions d'influenza A ont été déclarées dans des CHSLD québécois. Plus de la moitié de ces éclosions sont recensées dans la région de Québec, où le virus est apparu de façon plus précoce.
Antiviraux
Durant la semaine se terminant le 13 décembre, les hospitalisations pour la grippe et la pneumonie constituaient 5,3% des admissions dans les hôpitaux québécois. C'est supérieur aux taux observés au cours des quatre dernières saisons grippales.
Les consultations aux urgences sont également en hausse. Comme le vaccin se révèle moins efficace pour la souche la plus active actuellement, le ministère de la Santé recommande un traitement précoce avec des antiviraux, dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes, chez les personnes vulnérables.