Les échecs de la réussite !
Coup d'oeil sur cet article
Comment une entreprise aussi importante que Target peut aussi lamentablement échouer au Canada? Ne compte-t-elle pas, dans ses rangs, une armée des plus grands spécialistes bardés de diplômes des plus prestigieuses universités du monde? N’avait-elle pas accès à des budgets faramineux de mise en marché?
La morale ne serait-elle pas que même les plus grands spécialistes rationnels du commerce n’ont pas plus la certitude de ce qu’ils font que l’humble entrepreneur de PME qui progresse par essai/erreur?
Encore une preuve que la formule magique pour réussir en affaires n’est pas encore détenue par les plus hautes sphères de l’enseignement mondial des affaires?
Cela me rappelle encore que toutes les plus grandes multinationales admirées de notre époque ont déjà subi dans le passé des échecs cuisants... mais curieusement, nous ne nous en souvenons jamais. Pensons aux échecs cuisants de l’Arche Deluxe de McDonald’s (1996), du Nouveau Coke (1985), du Pepsi Crystal (1992), du Lisa d’Apple (1983) ou aux nombreuses nouvelles marques de bières et d’automobiles qui ont été lancées par les plus grandes multinationales à coup de centaines de millions de dollars, mais qui sont mortes du jour au lendemain.
Pas des perdants pour autant
Aujourd’hui, toutes ces entreprises ont-elles l’étiquette de perdantes pour autant? Pas beaucoup, non! Toutes réussites comprennent leurs lots d’échecs oubliés.
Même le milliardaire Richard Branson, de Virgin, s’est souvent cassé la gueule dans des entreprises désastreuses. Votre auteur-compositeur ou votre réalisateur de film préféré a assurément déjà également, un jour ou l’autre, créé un navet. Ouin pis? Auraient-ils tous dû arrêter de créer pour autant?
Même Michael Jordan, ex-superstar de la NBA, a avoué avoir obtenu son succès exceptionnel en progressant continuellement d’échec en échec. Et que c’est grâce à ses 9000 lancers manqués, 300 parties perdues dont 26 qu’il a personnellement fait perdre à son équipe alors qu’il avait la victoire au bout des doigts lors du dernier lancer raté en fin de match.
Vous attendez l’absence de risques pour faire votre premier pas vers votre succès? Si oui, vous attendrez probablement très longtemps. Souvenons-nous comment nous avons tous appris à marcher. À coups de chutes, de poques sur le front, de chutes dans l’escalier, de risques, d’inconforts, de pleurs et... de petits pas en avant, de redressements répétitifs en ayant la foi que marcher était possible malgré tous ces échecs.
Bon. Cela dit, je vais aller faire une marche!