Les environnementalistes ne seront pas du comité de suivi
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Le groupe environnementaliste Ensemble pour l’avenir durable du grand Gaspé (EADG) décline la proposition de siéger sur un comité de suivi des travaux effectués par Pétrolia sur le site de forage Haldimand 4, estimant que « ce comité n’aurait aucun pouvoir décisionnel ».
« C’est vraiment plus un exercice de communication qui servirait à refaire les liens entre l’entreprise et les citoyens. Nous, on n’y tient pas vraiment. Vu qu’on ne pourrait pas remettre en cause les prochaines opérations, soit le forage, on a décidé de ne pas se présenter là », explique la présidente d’EADG, Lise Chartrand.
Elle souligne que si le comité avait permis de gérer ou contrôler les risques de contamination, « à ce moment-là, on pourrait discuter sur le comment on pourrait le faire ».
Les environnementalistes sont inquiets du fait que le site Haldimand 4 se trouve à quelque 350 mètres des résidences les plus proches. Ils craignent pour leur approvisionnement en eau potable.
Pétrolia et la Ville de Gaspé prennent acte
Chez Pétrolia, on n’est pas surpris de cette nouvelle prise de position de la part des opposants.
« On essaie depuis longtemps de communiquer avec Mme Chartrand. Aujourd’hui, elle démontre sa stratégie qui est purement de blocage. C’est une opposante point. Elle ne cherche qu’à nuire au projet », affirme le président-directeur général de la pétrolière, Alexandre Gagnon.
Le maire de Gaspé ne peut que prendre acte de la décision.
« C’est leur choix. C’est une demande qui provenait notamment de ce regroupement. On a donné suite à cette demande. Si le comité ne veut pas y être, on invitera des citoyens personnellement », dit Daniel Côté.
Il soutient que le comité sera « équilibré », avec des gens en faveur et contre le développement pétrolier à Gaspé. « On veut que les gens puissent se parler », dit M. Côté.
Le comité de suivi sera composé notamment de Pétrolia, de la Ville de Gaspé, des ministères de l’Environnement et des Ressources naturelles et de citoyens.