2014, l’année la plus chaude
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Or donc, 2014 aurait été l’année la plus chaude «jamais enregistrée». Tremblez, pécheurs endurcis! Et repentez-vous! Sinon, ce sera l’apocalypse!
Examinons donc ce scoop horrifiant.
Première question: de combien 2014 est-elle plus chaude que 1998 ou 2005? De 1 ou 2 centièmes de degré. Autant dire, si vous prenez en compte les marges d’incertitude dans toutes les bases de données, que vous pouvez choisir n’importe quelle année parmi les vingt dernières et la déclarer «l’année la plus chaude».
Deuxième question: que nous révèlent les données satellitaires, beaucoup plus précises? Que l’année 2014 n’est pas la plus chaude... mais avec, par rapport aux autres années, une différence imperceptible.
Notez que personne ne parle des années 1999, 2000, 2008, qui, elles, ont été plus froides que 2014 ou 2010. Mais les marges sont tout aussi insignifiantes.
Ce qui nous conduit au phénomène climatique majeur des dernières décennies: le réchauffement s’est arrêté depuis 1998. Les écarts entre les années depuis 1998, pratiquement indétectables, nous amènent à la conclusion qu’il y a un plateau en matière de réchauffement.
Arnaque climatique
Troisième question: pourquoi alors ces entourloupettes pour faire croire que le réchauffement continue...puisque l’année 2014 est «l’année la plus chaude»?
Parce que les médias, la classe politique, les groupes écolos et le GIEC veulent, lors du Sommet de Paris sur le climat, arracher un consensus international en matière de réduction des émissions anthropiques de CO2. D’ailleurs, on peut déjà prédire que l’année 2015 sera plus chaude que 2014. Parmi les multiples bases de données, on va sûrement en trouver une qui permettra de désigner 2015, «l’année la plus chaude». La grande coterie réchauffiste n’en est pas à sa première arnaque climatique.
«Les changements climatiques, écrit le climatologue allemand Klaus Hager, et la prétendue protection contre ceux-ci sont devenus des sujets à lourde charge idéologique. L’atmosphère se compose d’environ 78 % d’azote et de 21 % d’oxygène. Le CO2 s’y retrouve à concurrence de 0,038 %. En d’autres termes, sur 2632 molécules, une seule est du CO2 et, sur 83 molécules de CO2, une seule provient des activités humaines.»
En somme, faire du CO2 d’origine humaine la cause déterminante des changements climatiques est la plus grande imposture scientifique du dernier siècle. Aucune trace de causalité.
Divergence gênante
Mais toute cette mascarade sur «l’année la plus chaude» ne sert qu’à masquer la divergence de plus en plus gênante entre les modèles numériques qui prophétisent des catastrophes climatiques et les observations. Cette divergence met trop en lumière la fausseté des prophéties réchauffistes. Le camouflage s’impose donc.
Dernière question: Pourquoi s’intéresser à cette querelle scientifique? Parce qu’on fouille dans vos poches de contribuables pour en extirper des milliards afin de financer toutes ces charlataneries climatiques.
Bill Gray, géophysicien américain, n’y va pas par quatre chemins: «Le monde a grandement besoin de réduire sa préoccupation envers la menace fabriquée d’un réchauffement par le CO2. Nous devrions tous être reconnaissants pour le formidable progrès de la qualité de vie, de la santé et du bien-être général que l’utilisation des combustibles fossiles a rendus possibles.»