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Les honneurs pour Leonard Cohen

L’auteur-compositeur-interprète a décroché le Juno de l’album de l’année, mais il brillait par son absence à la cérémonie

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Photo AFP


HAMILTON - L’auteur-compositeur-interprète montréalais Leonard Cohen a raflé le prix convoité de l’album de l’année dimanche soir au gala des prix Juno, présenté au FirstOntario Centre de Hamilton.

«Popular Problems», le treizième opus du monument de la chanson canadienne, qui brillait par son absence, a coiffé au passage les albums de Hedley, Nickelback, Bobby Bazini et Serge Fiori. Également absent de la soirée, ce dernier a mordu la poussière dans la catégorie du prix du public, qui a finalement été remporté par Michael Bublé - dont la présence faisait, elle aussi, défaut. Le crooner a ainsi succédé à Justin Bieber, qui avait remporté les faveurs du public quatre années de suite.

Heureusement, certains artistes ont eu la bonne idée de se présenter au gala - qui récompense chaque année le meilleur de la musique canadienne. Du lot, le chanteur et producteur torontois The Weeknd, qui avait reçu le prix pour le meilleur enregistrement R&B lors du gala hors d’ondes de samedi, est venu ramasser le prestigieux prix de l’artiste de l’année, qu’il a mérité, à la grande surprise de plusieurs, face à de grosses pointures comme Bryan Adams, Leonard Cohen et Sarah McLachlan.

Pas de grand gagnant

D’autres artistes sont repartis avec deux trophées chacun. Choisi groupe de l’année lors de la partie hors d’ondes, la formation rock Arkells originaire de Hamilton s’est imposé en tout début de gala en remportant le prix de l’album rock de l’année.

Porté par son succès considérable Rude, qui a été sacrée chanson de l’année devant, notamment, le tube Hold On, We’re Going Home du rappeur Drake, le groupe reggae fusion Magic! avait également remporté le titre de découverte de l’année (côté «groupe») lors du gala hors d’ondes. C’est la nouvelle sensation dance house Kiesza qui a remporté le pendant «artiste» de la catégorie à deux volets.

Hommage à Alanis

C’est toutefois l’hommage à Alanis Morissette qui a été le moment le plus marquant de la soirée. Célébrant cette année les 20 ans de la parution de son album phare Jagged Little Pill, vendu à ce jour à plus de 33 millions d’exemplaires dans le monde, la chanteuse originaire d’Ottawa a été intronisée au Panthéon de la musique canadienne, à l’instar d’artistes de la trempe de Bachman-Turner Overdrive, k.d. lang, Blue Rodeo et Shania Twain qui ont eu le même honneur lors des années précédentes.

Bazini, Hill et Hunt s’illustrent

Seul Québécois à fouler les planches du FirstOntario Centre, si l’on met de côté – bien sûr – Sam Roberts, qui a offert une performance en duo avec la chanteuse Lights, l’auteur-compositeur-interprète originaire de Mont-Laurier Bobby Bazini a livré une interprétation bien sentie de «Bubblegum», devant un parterre énergique.

 






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