Les motoneigistes mécontents se questionnent
L'hiver au Québec est long, trop long pour certains. Mais, pour un motoneigiste passionné, l'hiver est trop court, et avec raison.... L'hiver a débuté plus tard cette année et les conditions n'ont pas été en notre faveur. Le peu de neige ainsi que les grands froids ont compliqué la vie de tous les motoneigistes... Qu’à cela ne tienne, les motoneigistes sont toujours au rendez-vous!
Alors que la saison est loin d'être finie, que la chaleur tarde à s'installer et qu'il y a des quantités suffisantes de neige pour prolonger notre sport à notre grand bonheur. Nous apprenons que le club de motoneige Caribou-Conscrits, responsable de l'entretien des sentiers sur les Monts-Valin, a cessé de surfacer le 22 mars dernier...
Sentiers des Monts-Valin fermés
Les Monts-Valin sont l'endroit où l'enneigement annuel est le plus élevé au Québec. En effet, ils reçoivent en moyenne entre 500 et 700 cm de neige chaque année. C’est donc sans surprise que le club de motoneige de ce secteur doit surfacer plus souvent et plus longtemps.
Alors que plusieurs clubs finissent la saison à sec ou comme le club Caribou-Conscrits n'ont même pas assez d'argent pour se rendre jusqu’à la fin, plusieurs terminent la saison avec des sommes importantes en surplus dans leurs comptes... Est-ce normal selon vous?
Les motoneigistes acceptent de défrayer de 300 à 360 $ par saison pour rouler dans des sentiers surfacés. C’est toujours un risque à prendre puisque ce sport est complètement dépendant de dame Nature. À ce prix, ils veulent que la saison se termine lorsque les conditions ne sont plus au rendez-vous et non pas parce qu'un club manque d'argent pour continuer l'entretien de leurs sentiers.
Un problème de Gestion ?
Que penser alors sur la gestion de notre argent qui est distribué entre les clubs lors de l'achat de votre droit d'accès? Le service de la FCMQ répond-il correctement à la réalité de tous les clubs de motoneige du Québec?
Une question que les motoneigistes et les responsables de clubs se posent d’année en année, mais qui n’a malheureusement pas encore été travaillée en profondeur par la FCMQ.
Gros malaise à la Fédération des Clubs de motoneige
À peine deux ans après son arrivée, le directeur général Marc-André Boivin quitte ses fonctions pour des raisons nébuleuses. Ça ne sera pas le premier, ni le dernier à se faire montrer la porte par le conseil d'administration. Qu'est-ce qui se passe réellement à la FCMQ? A-t-on des choses à cacher? Tous les clubs de motoneige membre de cette Fédération devraient être au courant en toute transparence et cela ne semble pas le cas.
Le ministre des Transports, Robert Poëti devrait mettre son nez dans ce dossier et surtout dans les dépenses de la Fédération. Selon moi, il y a trop de chefs dans cette organisation.
Malheureusement, de gros enjeux pour l’avenir de la motoneige au Québec se joueront dans un avenir proche... Pour l’instant, l’ambiguïté qui règne dans les hautes sphères de la FCMQ ne semble pas aider à revaloriser notre sport.
À quand un financement équitable ?
Qui réglera le problème de financement équitable des clubs une fois pour toutes. Certaines tentatives ont été effectuées, mais le problème est récurrent... Les Monts-Valin en font foi! N’oublions pas qu’équité n’est pas la même chose qu’égalité...
Les frais investis sont grands pour seulement 2 mois de plaisir, mais la majorité des passionnés de la motoneige ne s’en plaignent point. La FCMQ se doit de fournir un service équitable aux clubs en prenant en considération leurs réalités propres à chacun... c’est sa raison d’être de soutenir les clubs pour optimiser les sentiers de motoneige au Québec.