La première marche du podium!
Project Cars témoigne d’un grand souci du détail. Ce jeu de course, dont l’esthétisme fera école, propose une expérience riche, quoiqu’un peu famélique quant à la quantité de bolides à l’achat. Les circuits différents et les nombreuses classes de défis suggérées sauront plaire aux amateurs de sensations fortes et de vitesse.
Cette simulation arrive de Slightly Mad Studios, une boîte londonienne fondée en 2009. Ses concepteurs, des vétérans dans le milieu, connaissent bien les affrontements automobiles. Ils ont bossé entre autres sur GTR, Test Drive et Need for Speed. Un genre qui n’a plus de secret pour eux.
Project Cars est un projet ambitieux. Tous les modes de jeux habituels y sont. Là où l’expérience varie, c’est dans nos choix de carrières. Nous avons l’option de devenir le meilleur coureur dans une seule discipline ou de tenter de dominer toutes les catégories et leurs différentes voitures. C’est bien pensé. De cette façon, le facteur de rejouabilité décuple.
La grande force de Project Cars demeure son incroyable convivialité. Les puristes s’amuseront à ajuster leur bolide dans les moindres détails mécaniques, tandis que les néophytes trouveront leur plaisir en essayant de déjouer la centaine de circuits très bien reproduits.
Modélisation surprenante
J’ai adoré les sensations de conduite que procurent les véhicules. Il y en a une soixantaine. Ce n’est pas beaucoup. J’aurais aimé plus de voitures exotiques connues, mais j’imagine que le sacro-saint contenu téléchargeable viendra combler ce vide, moyennant quelques deniers...
La modélisation des automobiles surprend par sa justesse. Les répliques virtuelles sont une copie identique de leur contrepartie réelle. C’est très bien fait.
Autre nouveauté: la possibilité de peaufiner l’intelligence artificielle des conducteurs contrôlée par la console ou le PC. Allant de 0 à 100, une jauge nous permet de fignoler le niveau de difficulté des opposants pour trouver le réglage qui s’adaptera au défi recherché. Cependant, ce système a certaines ratées. Les pilotes virtuels ont parfois de drôle de réactions: mouvements brusques, freinages anticipés ou accrochages sans raison. J’ai remarqué que ces irrégularités arrivent alors que l’IA tourne aux alentours de 60 %. Il faut s’ajuster entre 75-80 % afin d’éviter ce genre d’incidents.
Conditions météo
Les épreuves de nuit, le temps incertain pendant les qualifications ou les orages imprévus en pleine course contribuent grandement au réalisme et à l’immersion. Ne pas tenir compte des conditions météo avant de se lancer dans un grand prix s’avère très hasardeux!
Avec la PS4, le haut-parleur de la manette nous permet d’entendre notre chef mécano. Ses précieux conseils, un peu répétitifs, nous guideront dans les moments clés de notre parcours. À la sortie des puits, avec des gommes neuves et froides, il faut faire gaffe. Nos pneumatiques doivent se réchauffer avant que l’on commence à vouloir jouer les Villeneuve et remonter le peloton. Je l’ai appris à mes dépens! Après avoir mené une étape depuis le début, une accélération trop soudaine s’est soldée en tête à queue: j’ai fini septième!
Project Cars est un impératif pour les amateurs de bons jeux de courses. Il se partage le podium avec la série Forza Motorsports de mon palmarès des meilleures simulations.
(Ce jeu a été testé sur PS4)
Project Cars
Genre: Simulation de course
Plateformes: PC, PS4, Xbox One, Steam Os et Wii U
Mutlijoueurs: Oui
Classement: T pour Tous
Cote du Grand Talbot: 9/10