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Le partenaire approprié: 3. La compatibilité sociale

Grâce à internet, des personnes de régions éloignées ou même de pays différents peuvent maintenant entrer plus facilement en relation par l’intermédiaire des sites de rencontres.

Young man giving girlfirend piggyback ride
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On ne compte plus les recherches qui démontrent que plus les partenaires sont appropriés selon leur origine sociale, plus leur relation est heureuse et durable.

Le partenaire le plus approprié est quelqu’un qui provient du même milieu social, qui a atteint le même niveau ­d’éducation, qui possède la même origine ethnique et la même couleur de peau et qui fait partie du même groupe religieux que vous.

Des recherches françaises ont même ­démontré que 50 % des couples étaient ­formés à partir de partenaires vivant dans le même département (région administrative) et qu’ils avaient plus de chances d’être heureux que ceux provenant de départements différents, à plus forte raison les couples n’ayant pas la même nationalité ou origine ethnique ou religieuse.

D’ailleurs, la majorité des couples ne se forment-ils pas soit au collège et à l’université, soit avec un collègue de travail, démontrant par là le fait indéniable que «ceux qui se ressemblent s’assemblent»?

Il y a certes des individus de race, de ­religion et même de langues différentes qui forment des couples, mais ceux-ci sont aux prises avec de plus grandes ­difficultés d’adaptation que les couples qui proviennent de la même classe ­sociale, de la même région géographique et du même niveau intellectuel.

Aux six sources de conflits conjugaux insolubles, ces couples doivent en plus apprendre à composer avec des différences culturelles et religieuses souvent insurmontables, créant ainsi un obstacle de plus à leur bonheur.

Internet

Grâce à internet, des personnes de ­régions éloignées ou même de pays ­différents peuvent maintenant entrer plus facilement en relation par l’intermédiaire des sites de rencontres.

Il a même été démontré que le «chat ou clavardage» permettait, grâce à l’anonymat, d’escamoter les étapes de la séduction et d’arriver à une plus grande ouverture de soi dans les courriels échangés. Internet multiplie les possibilités de ­rencontre entre personnes qui sont plutôt des timides sociaux.

Toutefois, à ma connaissance, il n’existe aucune étude sérieuse évaluant le taux de réussite ou de non-réussite des couples d’internautes. L’intimité virtuelle rapide créée par l’écrit donne probablement lieu à des rencontres en temps réel, mais combien de ces rencontres survivent à l’attirance ou non des corps et de ses odeurs, base de l’attirance nécessaire à l’amour?

L’argent

C’est au plan socioéconomique que ­l’incompatibilité sociale se fait le plus ressentir. Traditionnellement, c’est l’homme qui pourvoyait économiquement au ­couple pendant que la femme s’occupait de la maison. La plus grande autonomie financière des femmes a provoqué – et continue de provoquer – une véritable ­révolution de cet arrangement.

Il est rare qu’en période de séduction et de lune de miel le sujet de l’argent soit ­explicitement abordé, même si chacun des partenaires peut y penser. Pourtant, l’argent constitue l’une des principales sources de conflits insolubles, surtout lorsque les revenus sont inégaux.

Il est normal et sain de «tenir ses comptes». Chacun a son compte personnel et le couple gère un compte commun où les deux partenaires participent au prorata de leurs revenus. Lorsque les deux partenaires participent à peu près équitablement et suffisamment au budget familial, cette source de tension est ­minimisée.

On dit souvent que celui qui possède l’argent possède aussi le pouvoir. C’est pourquoi dans les couples où les revenus de chacun sont très différents, l’argent risque de devenir un lieu de lutte pour le pouvoir.

On dit aussi que l’argent ne fait pas le bonheur, mais tout dépend de la façon dont on l’utilise. L’investir dans du ­matériel rapporte moins que dans des ­expériences de vie et dans le partage avec les autres.

Selon le psychologue et économiste Daniel Kahneman, 75 000 $ serait le revenu annuel au-delà duquel l’argent n’ajoute rien au bonheur. Ce montant serait suffisant pour stimuler le sentiment du contrôle de sa vie, élément essentiel au bonheur individuel, donc conjugal.

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