L’amour avec un grand snif!
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Les peines d’amour, ça se passe sensiblement toujours de la même façon. Et normalement, ça implique BEAUCOUP de crème glacée.
Dans un premier temps, lorsque tu apprends la nouvelle, tu fais semblant que tout est sous contrôle et que tu gères parfaitement la situation: «No biggie, Bro, y a rien là, je suis complètement désinvolte, regarde: je mange même du céleri pis toute... »
MAIS APRÈS...
Dès que la personne sort de ton champ de vision, tu PLEURES. Pas des petits sanglots timides de type «c’est donc triste Le patient anglais, passe-moi les Kleenex». NON !!! Des chutes Montmorency en trois dimensions de type: «J’ai 4 ans et demi, je viens de me péter la gueule solide sur des escaliers en métal et papa rit de moi ». En fait, tu pleures pas: tu BRAILLES. À voix haute. La face rouge. La bouche ouverte. Et ta bave en profite pour te couler sur le menton en criant «LIBERTÉÉÉ !!!», telle une William Wallace des fluides corporels! T’as l’air d’un chameau mou en crise d’épilepsie, mais tu t’en fous, parce que comme dirait un dirigeant de CHSLD: «La dignité, c’est-tu si important que ça?»
Tu fais ensuite un pacte avec la première entité spirituelle qui te vient à l’esprit. Qu’il s’agisse de ta grand-mère morte ou du beau-père de Satan, ça n’a aucune importance: tant que la personne est un fantôme, ÇA COMPTE ! «Par pitié, rendez-moi-le (la) et je promets de ne plus jamais essuyer mes crottes de nez sur mes bas !» (Mais ark ! T’es donc ben dégueu !)
Alors vient le déni: «PFF !!! F*ck off, j’ai besoin de personne! Anyway, je suis tellement bien tout(e) seul(e)! Je peux faire ce que je veux, quand je veux !!!» (Alors qu’on sait très bien que la seule chose que tu fais, c’est être cerné assis dans ton salon en ayant les cheveux sales, à scruter le Facebook de ton ex comme un(e) psychopathe sur la coke.)
Heureusement, ça ne dure pas, tout ça. Un beau jour, on se lève, on se lave, et on sort. On respire le soleil. On reprend contact avec la vie. On recommence à respirer.
Et on va péter le pare-brise de notre ex à coup de batte de baseball. (Ou pas.)
AH, PIS KIN...
Pourquoi je vous parle de rupture et de tristesse ? Parce que je vous quitte, chers amis-lecteurs ! Oui, toute bonne chose a une fin (ce qui explique pourquoi le groupe Nickleback donne encore des shows) !!! Et avec l’été qui arrive, j’en ai plein mon assiette: le ComediHa !-Fest Québec, l’écriture d’un autre livre, la conception de ma série télé, des tournages, me faire bronzer, cuisiner du steak sur le BBQ, kicker des caniches... Haha ! Ben non voyons ! Je vous ai déjà dit que je ne mangeais pas de steak !
Mais soyez sans crainte: nous nous reverrons !!! MERCI d’avoir été là, merci pour tous vos commentaires et encouragements, et un merci particulier à la personne qui m’a envoyé exactement 820 courriels pour me prévenir que les martiens nous surveillent ! Je vous fais le plus gros high five du monde et j’ai déjà hâte de vous retrouver! YEAH !