Entre santé et bon goût !
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Après avoir atteint son objectif financier grâce à La Ruche, la créatrice de galettes santé Madame Labriski franchit une nouvelle étape. La femme d’affaires qui se camoufle derrière le personnage souhaite se doter d’une «forte image numérique» et s’apprête à lancer son site internet fraîchement renouvelé.
«Tout a été bouclé dans les derniers jours avec le partenaire numérique et on enclenche le processus dès la semaine prochaine», s’est enthousiasmée Mériane Labrie, alias Madame Labriski, lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal. «Par exemple, je n’avais pas de bouton pour une version imprimable, de version tablette, donc l’idée est d’être plus conviviale et de répondre à la demande et à la réalité de 2015.»
Offre bonifiée
Pour ce faire, Madame Labriski, qui propose notamment plus de 58 recettes de galettes santé pré et postentraînement, et ce, sans sucre et sans gras ajoutés, a utilisé les 8190 $ récoltés sur le site de La Ruche pour bonifier son offre numérique.
«Un nouveau site, une nouvelle plateforme, une boutique, des produits dérivés, des conférences, une marque numérique santé. Déjà, il y a les chandails de course et les tabliers Madame Labriski. [...] Dernièrement, j’ai commencé à faire des vidéos dès qu’une nouvelle recette sort avec le YouTube Channel. Pourquoi pas, dès cet automne, une capsule en direct le dimanche matin pour faire une nouvelle recette», a précisé celle qui a lancé son blogue il y a plus de deux ans.
Magasins à grande surface
Si se forger une image de marque numérique «forte» est l’une de ses priorités, Madame Labriski rêve également de faire découvrir ses saines galettes à la grandeur de la province autrement que virtuellement. D’ailleurs, des pourparlers en ce sens seraient entamés. «Madame Labriski a été approchée par un distributeur qui pourrait être intéressé; on est en train de préparer cela», a-t-elle indiqué, tout en refusant de dévoiler davantage de détails.
«C’est sûr que ça pourrait me permettre de me faire connaître à la grandeur de la province. [...] Je me suis interdit de me limiter à Québec en partant. Je dois considérer la province. Si c’est bon pour nous, c’est bon pour nos voisins du Nord, de l’Est, de l’Ouest. Je n’ai pas vraiment de barrière avec Madame Labriski. Tout le monde a besoin de manger des solutions super saines», a ajouté celle qui a également été pressentie par un éditeur.
Points de vente
Actuellement, les galettes de Madame Labriski sont offertes dans deux points de vente, soit à la maison de thé Camellia Sinensis à Québec et chez Les Fous de la course à Sainte-Julie. «Avec l’option boutique du site internet, les galettes pourraient éventuellement s’y retrouver», a précisé Mériane Labrie, qui ajoute toutefois que les gens désireux de se procurer ces fameuses galettes peuvent néanmoins en commander en envoyant un courriel à l’adresse suivante: info@madamelabriski.com.
Un côté novateur qui a séduit Charles Gaudreau
Connaissant Mériane Labrie depuis plusieurs années, l’homme d’affaires Charles Gaudreau a été immédiatement séduit par Madame Labriski et ses diverses créations, à tel point qu’il a décidé d’embarquer dans l’aventure à titre de mentor.
«J’ai suivi la création de son blogue, de son personnage au cours des années et j’ai développé de l’intérêt. Ça m’a donné le goût d’embarquer avec elle, de la conseiller sur ce projet-là; même que ça se pourrait [...] que ce soit le premier projet en lequel je vais m’impliquer comme entrepreneur à long terme», a lancé l’un des ambassadeurs de La Ruche et vice-président producteur de La Cavalerie.
Le côté novateur de Madame Labriski, qui a réussi à concocter des galettes santé tout en conservant l’aspect savoureux, ainsi que l’image de marque numérique qu’elle se forge lentement, mais sûrement font qu’elle a «tout pour réussir», selon M. Gaudreau.
«Au niveau de la pâtisserie, je pense qu’il y a une place qui n’a pas été encore prise, avec un personnage fort, une personnalité forte, un marketing fort, que ce soit au niveau des galettes et des barres de récupération. Elle peut percer le marcher en ce sens-là», croit-il. «Elle a réussi à en créer qui sont savoureuses et moelleuses [...] Elle a trouvé un petit quelque chose qui n’existait possiblement pas tant que ça en pâtisserie, et il semblerait qu’au niveau commercial, c’est assez innovateur», a conclu le mentor.
Objectif financier
7500 $
Montant recueilli
8190 $
Rêve
«J’ai vraiment le goût qu’une très grande porte s’ouvre en premier et je le vois vraiment plus à l’échelle provinciale. Je ne vois pas pourquoi je me limiterais à Québec. C’est une fierté d’être d’ici, mais je pense que la solution hyper saine et facile à faire, comme un atelier créatif avec les enfants, n’a pas de limite et peut s’étendre. Un tiers de mes fans sont de la France, alors...»