Les équipes de la NCAA aiment le Québec
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Depuis cinq ans, l’entreprise québécoise JD Sports offre aux équipes de basketball de la NCAA la possibilité de venir disputer des matchs contre des formations universitaires d’ici. Cet été, neuf équipes ont fait le voyage.
Il y a deux ans, c’était la réputée équipe de Syracuse qui était venue jouer quelques matchs au Québec. L’été dernier, c’est la mythique équipe des Hoosiers de l’Indiana qui était en ville.
Amorcer la saison plus tôt
Si les équipes universitaires québécoises peuvent recevoir et se confronter à de telles formations, c’est grâce à l’initiative de passionnés de basket qui, il y a cinq ans, ont mis sur pied l’entreprise JD Sports, dont la mission est d’offrir des voyages sportifs et touristiques aux équipes universitaires américaines de divisions I, II et III de la NCAA.
Il faut savoir que le règlement de la NCAA permet aux équipes universitaires américaines de faire un voyage à l’étranger une fois aux quatre ans durant le mois d’août. De plus, lorsqu’un tel voyage est prévu, la NCAA autorise les entraîneurs à tenir 10 séances d’entraînement avant le départ, ce qui est habituellement interdit à cette période de l’année.
«Généralement, les équipes américaines voyageaient en Europe. Nous avons donc décidé d’offrir une version canadienne», d’expliquer Georges Germanos, un des associés chez JD Sports, une entreprise fondée par John Dangelas, l’entraîneur adjoint des Redmen de l’université McGill.
Destination de choix
En 2011, une seule équipe, soit New Mexico State, avait fait le voyage au Québec. Cet été, neuf équipes universitaires américaines, dont Texas Tech, Xavier, Valparaiso et Ohio University ont visité le Québec et disputé plus de 25 matchs contre des formations québécoises et ontariennes.
Le Québec représente un réel attrait pour les équipes de la NCAA. Le voyagement est moins long et moins dispendieux qu’en Europe. Et elles retrouvent le même confort qu’aux États-Unis en ce qui concerne l’hébergement et la nourriture.
«Et elles ont juste assez de chocs culturels avec le français. Elles ont l’impression d’être en Europe sans le décalage horaire», de confier M. Germanos.
Belle visibilité
Pour les équipes québécoises et ontariennes qui reçoivent les équipes de la NCAA, les avantages sont multiples: foule nombreuse qui assiste aux matchs permettant des revenus additionnels pour le programme et un niveau de jeu plus compétitif pour une préparation maximale avant le début de la saison.
Quant aux joueurs et joueuses qui prennent part à ces matchs, ils ont une occasion en or de se faire valoir devant des entraîneurs américains qui pourraient éventuellement leur offrir une bourse d’études.
C’est notamment pour cette raison qu’une équipe féminine toute étoile composée des meilleures joueuses collégiales a été formée pour affronter les équipes américaines cet été. C’est Georges Germanos qui la dirige.
«J’ai déjà reçu beaucoup de commentaires positifs à propos de plusieurs joueuses, a assuré M. Germanos qui est aussi l’entraîneur-chef des Cavalières du Collège Champlain de St-Lambert. Mais en ce moment, les entraîneurs américains n’ont pas le droit de faire du recrutement, mais je vais recevoir plusieurs appels, c’est certain.»
Ce soir et demain soir au Collège Champlain à Saint-Lambert, quatre matchs sont à l’horaire. Pour tous les détails, consultez le site web: www.jd-sports.ca