Près de 4 M$ en revenus
Les partenaires actifs se diviseront ce montant
Les partenaires actifs de la minicentrale de Val-Jalbert se partageront 3,9 M$ pour la première année d’exploitation des nouvelles installations.
Les élus de la MRC Domaine-du-Roy ne s’entendent toutefois pas encore sur la façon dont sera distribué l’argent provenant de la production d’électricité.
«Nous devrions réaliser 5,3 M$ de ventes brutes, ce qui correspond au budget prévisionnel», explique Marc Morin, directeur général de la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean, qui exploite la minicentrale. En tenant compte des dépenses d’exploitation, les partenaires auront donc 3,9 M$ à se répartir pour cette première année.
«Les partenaires s’en serviront, entre autres, pour payer les intérêts et rembourser une partie de leur emprunt qui a servi à financer les travaux de construction de la minicentrale», explique M. Morin.
Premier chèque
La MRC Domaine-du-Roy a d’ailleurs reçu un premier chèque de 368 998 $ émis par la Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean qui exploite la minicentrale, en service depuis le 8 février 2015. Les élus n’ont toutefois pas statué sur la distribution du montant en question.
«Lors de la dernière réunion de la MRC, il n’y a pas eu de consensus sur l’utilisation de cet argent», confirme le préfet, Gérard Savard.
Ce dernier s’attend à ce que l’épineux dossier soit réglé lors d’une rencontre ultérieure où «l’on discutera de la planification du développement économique du territoire Domaine-du-Roy».
Unanimité
M. Savard explique que les municipalités bénéficiaires devront toutefois faire preuve d’originalité et être prêtes pour obtenir une partie du pactole.
«Les projets qui bénéficieront de cette nouvelle source de revenus devront être structurants pour l’ensemble du territoire», précise le préfet.
Ce dernier confirme que même si toutes les municipalités de la MRC ont endossé le prêt pour construire la minicentrale, certaines pourraient devoir attendre quelques années avant de recevoir un retour sur investissement.
«Si une municipalité, par exemple, propose quelque chose qui intéresse tous les élus de la MRC et qu’elle demande 200 000 $, elle pourra obtenir le montant», explique Gérard Savard, insistant sur l’unanimité nécessaire à l’obtention d’une somme.
Faible crue printanière
Si les revenus liés aux premiers pas de l’exploitation de la minicentrale de Val-Jalbert se rapprochent des prévisions, les précipitations importantes de l’été n’auront pas permis de les dépasser. Malgré la pluie qu’a reçue la région du Lac-Saint-Jean au cours des derniers mois, les installations n’auront pas turbiné plus d’eau au final.
Même que ce sont les faibles précipitations de l’hiver dernier qui auront nui à la quantité d’eau passant par la minicentrale. Le directeur général Marc Morin explique que la production du complexe dépend directement du volume d’eau provenant du lac des Commissaires, situé en amont.
«Le peu d’accumulation de neige au sol l’hiver dernier s’est traduit par une faible crue printanière. Au printemps, le niveau du lac était très bas au lieu d’être plein», indique M. Morin.
Au final, les précipitations de juillet et d’août auront donc permis de compenser la baisse enregistrée dans les premiers mois de production.
«À la fin de juin, la production a été inférieure de 35 %. Par contre, au 31 août, la situation s’était rétablie. De telle sorte que nous avons généré des revenus de 0,4 % supérieurs aux prévisions».