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Résultat mitigé



On dirait que ça se répète, mais mon jeu lors du tournoi, la semaine dernière, était bien meilleur que ce que mon pointage a pu indiquer.

Comme vous le savez, au golf, après avoir frappé la balle, il est plutôt difficile d’influencer quoi que ce soit. Quelques bonds qui n’ont pas joué en ma faveur et certains de mes contacts avec la balle ont fait la différence entre des bogueys et des oiselets.

C’est plus frustrant ou décevant d’avoir de mauvais ­résultats quand on joue bien que lorsque l’on joue mal.

On se gratte la tête et on se demande comment notre ronde s’est terminée ainsi. Mais c’est ça, le golf.

Je conserve beaucoup de positif de la semaine dernière. Je suis très confortable avec mon élan et avec tous les aspects de mon jeu.

Direction El Dorado

Lundi matin, j’ai pris la route d’El Dorado, en Arkansas, où je suis arrivée en soirée. Les gens qui m’accueillent sont très gentils. C’est un couple de Canadiens qui proviennent de l’Alberta et du Québec.

Cette compétition est une nouvelle épreuve du circuit ­Symetra, alors c’est la première fois que l’on met les pieds sur ce terrain.

Selon moi, c’est le plus beau parcours sur lequel nous ayons joué cette saison. Ainsi que ­celui qui offre le plus grand défi.

C’est un parcours assez récent qui n’a que deux ans. Les verts sont donc très fermes, en revanche, ils sont en excellente condition. Ils sont très grands et ­ondulés, donc ce sera très important d’en maîtriser la ­vitesse.

J’ai disputé une ronde d’entraînement mardi et je prendrai part au pro-am (aujourd’hui). Je me concentre sur les coups d’approche autour des verts puisque ces derniers sont très élevés.

En conséquence, dès que notre balle n’atterrit pas sur le vert, on se retrouve dans des endroits compliqués.

Mon objectif cette semaine est de terminer dans le top 3. Pour accomplir cela, je devrai rester patiente et jouer d’une manière stratégique.

Fan de Jason Day

Au sein du circuit de la PGA, Jason Day a triomphé lors du Championnat BMW la fin de semaine dernière.

Il est ainsi devenu le nouveau numéro 1 au monde. Je suis une grande fan de son élan et de lui en tant que joueur, alors j’étais bien contente.

Du côté des femmes, c’était la présentation de la Coupe Solheim, l’équivalent féminin de la Coupe Ryder, qui opposait l’Europe aux États-Unis.

La compétition a été le théâtre d’une grosse controverse, samedi, dans un match incluant la Norvégienne Suzann Pettersen et l’Américaine Allison Lee. Je crois que cette dernière, qui a écopé d’un coup de pénalité pour avoir ramassé sa balle, croyant que l’équipe adverse lui avait concédé le coup roulé, aurait dû pouvoir remettre sa balle et finir le trou s’il y avait eu confusion. Je crois aussi que Pettersen n’a pas bien agi en ne donnant pas cette ­option.

Toutefois, les Américaines ont fait une remontée ­exceptionnelle, dimanche, pour remporter la compétition.

Une histoire de karma, peut-être.

– Propos recueillis par Alexandre Parent

 







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