Violence familiale: Montréal fait mauvaise figure au Canada
La situation de la violence familiale à Montréal fait mauvaise figure aux côtés des autres grandes villes du Canada. Avec un taux de 281,5 cas par 100 000 habitants, Montréal se classe loin derrière des villes comme Toronto et Vancouver.
Vancouver terminait l'année 2013 avec un taux de 159,6 cas et Toronto de 174,8 cas, selon les données du rapport Signes vitaux réalisé pour la Fondation du Grand Montréal rendu public aujourd'hui.
Le rapport présente de nombreuses statistiques montrant l'état de santé de la Communauté métropolitaine de Montréal.
La région de Montréal se classait aussi 36e sur 38 régions métropolitaines examinées en Amérique du Nord, avec un taux d'homicides de 1,2 par 100 000 habitants (statistiques de 2012).
Par ailleurs, on apprend que la région de Montréal compte beaucoup moins d'élèves sur les bancs des écoles primaires et secondaires. Leur nombre a chuté de 46 % entre 1971-1972 et 2012-2013, passant de 426 000 à 231 000, selon le rapport.
Toutefois, le nombre de diplômés universitaires a plus que doublé entre 1990 et 2012, passant de 21,3 % à 46,5 %, chez les 25 à 64 ans.
Quant à l'usage du français, il est demeuré stable dans la grande région de Montréal, mais est en recul sur l'île de Montréal, passant de 61,2 % à 54,3 % entre 1971 et 2011, indique le rapport de la Fondation du Grand Montréal.
On apprend aussi que la pauvreté frappe: près de 20 % des familles vivaient avec un faible revenu. La proportion est plus grande pour les familles monoparentales avec 27,1 %, en 2013. Pas moins de 145 377 personnes ont utilisé les banques alimentaires en 2010. Et les immigrants semblent être ceux qui écopent le plus: entre 2012 et 2013 la proportion des immigrants ayant eu recours à l'aide alimentaire pour se nourrir est passée de 18,9 % à 30,7 %, une hausse de 38 %.