Bilan 2015.
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Sniff! Ouf ! Ouache !
Sniff au Québec.
La confusion de l’année : le rôle d’un gouvernement.
L’illusion de l’année : un coup de hache est bon pour vous.
L’obsession de l’année : l’équilibre budgétaire.
L’invention de l’année : le bonheur comptable.
La déception de l’année : la majorité du cabinet.
La destitution de l’année : un ministre-médecin.
L’interrogation de l’année : le chef de l’opposition.
L’opposition de l’année : euh ?
La nomination de l’année : le leader parlementaire péquiste.
La démission de l’année : son prédécesseur.
La prétention de l’année : le maire de Québec.
L’animation de l’année : le maire de Montréal.
La déconstruction de l’année : la commission qui au fait ?
La condamnation de l’année: la jadis lieutenant-gouverneur.
L’émission de l’année : La soirée est (encore) jeune ; encore.
Ouf au Canada.
La bonne intention de l’année : le Parti Libéral.
La satisfaction de l’année : la défaite conservatrice.
La disparition de l’année : le NPD.
La désillusion de l’année : le Bloc.
La stupéfaction de l’année : le Sénat canadien
La jubilation de l’année : l’élection albertaine.
Ouache ailleurs.
Je prétends qu’on a le droit, même l’obligation de critiquer quand on n’est pas content. Je pense aussi qu’il est plutôt sain de rire de nous-mêmes parce que ça illustre que nos difficultés sont bien minuscules lorsque comparées à d’autres ailleurs sur notre petite planète. Non, je ne crois pas qu’il faille se comparer à celles et ceux qui sont le plus mal pris dans le monde, puisqu’on pourrait alors en venir à accepter n’importe quoi de nos élites économiques ou politiques. Mais ce n’est pas une raison d’oublier qu’à « l’échelle du malheur des peuples », comme disait Robert Bourassa, nos problèmes sont, disons, bénins.
Charlie, Syrie, Paris, États-Unis. Fusils bénis, fusils maudits.
Requiescat in pace, ce sera pas pour c‘t’année.