Uber, la grenouille et le bœuf...
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Le comportement des humains s’inspire souvent des lois naturelles. L’arrivée du service Uber dans l’offre du transport des personnes a généré la gamme complète des réactions, de l’adhésion instantanée au rejet viscéral.
Des gens expriment un besoin de se transporter et d’autres offrent des facilités de transport. Les deux types de personnes utilisent une même plateforme (celle d’Uber, par exemple, mais il y en a d’autres) passant outre aux manières traditionnelles de fonctionner.
Les uns y voient une avancée et d’autres une arnaque
Le bœuf voit une grenouille qui s’éclate un peu trop.
Le modèle d’affaires de l’industrie du taxi est ainsi fortement bousculé et les chauffeurs répètent à qui veut l’entendre qu’il y aurait plusieurs raisons de crier à la concurrence déloyale.
Dans la réalité d’aujourd’hui, c’est celui qui se voit le plus gros qui perçoit la valeur de l’autre comme étant illusoire.
L’industrie du taxi fulmine. À coût d’enflures verbales, elle exige plus de contrôle, encore davantage de lois et tient plus que jamais à ses privilèges face au dernier arrivé.
Des vaniteux qui ne voient qu’illusion là où d’autres flairent un progrès.
Tout marquis veut avoir des pages
Pendant la période des Fêtes, des utilisateurs de UberX ont mal évalué les lois de l’offre et de la demande qui fait fluctuer le tarif des courses et ont fait appel la semaine dernière à la Clinique juridique Juripop pour se plaindre. Une mise en demeure a été déposée.
La réglementation qui régit l’industrie du taxi n’est plus de son temps. À l’ère du numérique, il faudra tôt où tard l’adapter.
Dommage que tous ces princes du royaume des permis disposent encore de serviteurs prêts à défendre les vieilles normes dépassées. Il y en a même parmi les ministres.
Et si cette fois, c’était le bœuf qui risquerait d’éclater?