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Bénévoles québécois au Burkina Faso: pas question de reculer

Burkina Faso
Photo AFP


La mort de six Québécois dans un attentat vendredi au Burkina Faso n’empêchera pas les organismes humanitaires de poursuivre leur travail sur le terrain.

La Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours, située à Saint-Damien-de Buckland à une soixantaine de kilomètres de Lévis, avait aidé le groupe de Québécois à organiser son voyage. Présente dans ce pays depuis une soixantaine d’années, elle n’a pas l’intention de reculer.

«Il n'est pas question pour nous de quitter. Nous poursuivons notre mission avec foi. La population burkinabé nous soutient. Nous essayons d'user de beaucoup de prudence dans nos déplacements», a confirmé Sœur Irène Gosselin, jointe au Burkina Faso par Le Journal, où elle œuvre comme supérieure depuis le mois d’août.

Sœur Lise Desrochers, du même ordre religieux, a passé 23 ans dans ce pays africain. Selon elle, l’attentat n’est pas le reflet du peuple burkinabé, qu’elle qualifie «d’aimant et d’accueillant».

«Allez là-bas un ou deux mois et vous voudrez y retourner. C’est un pays de paix, où musulmans et catholiques vivent en harmonie dans la communauté», a-t-elle précisé.

À peu près au même moment où les bénévoles canadiens étaient assassinés, deux stagiaires humanitaires arrivaient au Burkina Faso. Celles-ci n’ont jamais pensé rebrousser chemin.

«Elles ne songent aucunement à cesser leur stage. Elles viennent d'arriver et désirent vivre leur expérience avec nous», a indiqué Sœur Gosselin.

Décisions à prendre

Un autre organisme qui travaille au Burkina Faso, SACO, a décidé de poursuivre ses activités de développement international dans ce pays. La prochaine mission est prévue pour la mi-février et ce sont les bénévoles qui vont décider si elle aura toujours lieu.

«On suit les directives du gouvernement du Canada, mais on doit voir avec nos conseillers volontaires s’ils veulent y aller. Comme ils sont bénévoles, nous ne pouvons pas les obliger», a indiqué la gestionnaire de programmes en Afrique, Christine Simonnet.

Mme Simonnet admet toutefois que les derniers événements ont provoqué une certaine inquiétude chez les bénévoles et leur famille.

 







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