Québécois assassinés à Ouagadougou: la GRC sur place pour aider
La police fédérale est à Ouagadougou pour assister le personnel diplomatique
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Catherine Bouchard et Jean-François Racine, Le Journal de Québec
Même si la famille Carrier ignore combien de temps il faudra pour rapatrier les corps des disparus, la GRC assure que des officiers sont sur le terrain, à Ouagadougou, afin de collaborer à l’enquête et accélérer autant que possible le processus.
«Des officiers de la GRC sont présentement sur le terrain au Burkina Faso afin d’évaluer les besoins et assister nos collègues d’Affaires mondiales Canada. Nous assurons la liaison entre les partenaires domestiques et internationaux», a confirmé la sergente Julie Gagnon, de la GRC.
«C’est un attentat terroriste. C’est une procédure spéciale. Il y a des étapes à suivre. Est-ce qu’ils vont libérer les corps demain, dans une semaine ou au mois de mars? Personne ne le sait», a calmement expliqué Frédéric Carrier, fils d’une des victimes, hier, à TVA Nouvelles.
Pas de conséquences
Par ailleurs, l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Vincent Le Pape, a été transporté hors du pays après les attentats en raison d’ennuis de santé.
Les autorités canadiennes assurent que ce changement de garde inattendu n’a pas eu de conséquences sur la gestion des communications avec les familles des victimes.
L’intérim est assuré par Luc Pincince, chargé d’affaires et chef de la coopération à l’ambassade du Canada au Burkina Faso.
M. Le Pape, qui était en poste depuis septembre 2015, est maintenant soigné en France.
Le Canada déploie tous ses efforts dans l’optique de rapatrier les corps le plus rapidement possible.
L’ambassadeur par intérim a dit se concentrer sur le travail à faire en ce temps de crise. Ce dernier s’adressera officiellement aux médias aujourd’hui.
Soutien consulaire
«Notre priorité est d’aider les familles et amis des victimes, de leur offrir à Ouagadougou et ici, au Canada, un soutien consulaire pour le rapatriement des dépouilles», a ajouté François Lasalle, porte-parole à Affaires mondiales Canada.
Des discussions ont lieu entre les familles et les autorités afin d’orchestrer le rapatriement, mais le porte-parole demeure discret. «Par respect pour la vie privée, il ne serait pas approprié de commenter davantage», souligne-t-il.
À Québec, les hommages aux victimes se sont poursuivis hier. Les élèves et les enseignants des écoles Cardinal-Roy et Jean-de-Brébeuf ont tenu une minute de silence à la mémoire de celles-ci.