La dépouille de René Angélil, le mari et imprésario de Céline Dion, était exposée jeudi en chapelle ardente à la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal.
La famille et les proches de René Angélil, décédé le 14 janvier à l’âge de 73 ans, ont pu se recueillir en fin de matinée, avant l’ouverture des portes au grand public. Céline Dion était émue aux côtés du cercueil de René Angélil, qui est ouvert.
Nombreux témoignages
René Angélil a eu un impact sur le parcours professionnel de plusieurs artistes et de gens du milieu des affaires. Il aura aussi laissé une marque indélébile sur leur vie personnelle et la vision de leur métier. C’est du moins ce qu’ont affirmé d’importantes personnalités du monde des arts, du spectacle ou du «show-business».
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
-
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
-
«Quand les jumeaux sont nés. Il m’a appelé pour me décrire l’accouchement. Il en avait deux, il était fier et excité. Il m’a dit combien ils pesaient, combien ils mesuraient. C’est un homme de statistiques, même pour ses enfants», s'est rappelée l’animatrice et productrice.
«Quand il m’a annoncé qu’Aldo allait devenir le gérant de Céline, au début je pensais que ça allait être pour quelques mois ou deux ans. Mais quand j’ai su que c’était pour toujours, j’ai aussi su que le combat de René allait prendre fin éventuellement», affirme Julie Snyder.
Julie Snyder
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
«Il y a un ‘’avant René’’, et un ‘’après René’’. Il nous faisait sentir presque aussi grand que lui. J’ai un combat a finir avec lui que je ne finirai jamais : le hamburger de chez Dic Ann’s. Je ne les aimais pas, mais pour lui c’était les meilleurs», a rigolé Sophie Chiasson, mais à la fois émue.
Sophie Chiasson
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Sonia Benezra est allée offrir ses condoléances à Céline. «C’était émouvant et à l’image de l’homme grandiose, mais très clame et très doux, comme sa voix et le regard dans ses yeux», dit-elle. Elle se rappelle des années où personne n’aurait pu savoir que Céline allait être une des plus grandes chanteuses au monde. «J’ai été très choyée, parce que j’ai eu la chance de voyager autour de la planète avec eux. J’étais en studio avec eux. Mais Dieu te préserve si tu ne mangeais pas la nourriture que René nous commandait. C’est une chose qui m’a fait beaucoup de peine à la fin, de savoir qu’il ne pouvait plus manger», mentionne-t-elle.
Sonia Benezra et Barry Gerber
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
«René m’a fait membre de son club golf quand j’ai déménagé à Montréal. On a joué une dizaine de fois ensemble, et on se valait. Avec René par contre, sans gageure, tu restes chez toi», s'est souvenu Jean Lapointe.
Jean Lapointe
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
«J’ai eu la chance qu’il soit venu à L’école des fans, une émission qu’il regardait de Las Vegas. Il était aussi préparé, et avait une aussi grande délicatesse que s’il était allé faire David Letterman. Il avait un souci du détail. Il aimait beaucoup rire. Il aimait l’intelligence et la lumière dans les yeux des gens. C’est quelqu’un qu’on aimait fait sourire. On se sentait porteur de quelque chose. Il a décomplexé le Québec. Il m’a appris qu’on pouvait rêver grand. Les gens aujourd’hui ont le réflexe de croire qu’ils sont aussi bons que tout le monde, et de ne pas penser que c’est nécessairement de la chance», souligne Charles Lafortune.
«C’était sa grande discrétion et sa grande délicatesse à l’égard de toutes les personnes qu’il rencontrait. On avait l’impression qu’on avait tout à coup une petite minute particulière avec lui, et une intimité se créait», se souvient Sophie Prégent.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
La famille réunie pour une première fois
C’est la toute première fois depuis les décès successifs de René Angélil et de Daniel Dion que la famille Dion se retrouve réunie.
«On a laissé retomber la poussière depuis [les décès]. Maman [Dion] nous donnait des nouvelles au cours des derniers jours», a glissé Claudette Dion, une des sœurs de Céline, extrêmement émue, avant d’entrer dans l’église.
Thérèse Dion, la mère de Céline.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Marc Verreault, un ami de René Angélil.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Francine Chalout, l'attachée de presse de Céline Dion.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Des gens qui font la file en prévision de la chapelle ardente.
Martin Chevalier / JdeM
L'ancien directeur général de l'Avalanche du Colorado Pierre Lacroix et son épouse, Colombe.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Réjean Houle
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Liette, la soeur de Céline Dion et son époux Guy
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Guy Carbonneau
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
André Angelil, le frère de René
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
L'animateur radio Jean-Charles Lajoie.
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Richard Morency
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI
Jean Beaulne et sa conjointe Luce
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Michel Beaudry et sa conjointe
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Denise, la soeur de Thérèse Dion à sa sortie
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Des fans venus de loin
Peu avant le début de la chapelle ardente, jusqu’à 600 personnes faisaient la file devant la basilique, dont certains qui étaient venus de très loin et qui ont bravé le froid pour rendre un dernier hommage à l’imprésario et mari de Céline Dion, décédé le 14 janvier à l’âge de 73 ans.
Le premier dans la file s’est promené autour de la basilique dès 6 h, espérant apercevoir Céline Dion.
«Je sais que ça peut paraître un peu intense, mais Céline et René ont changé ma vie», a dit Benoît Gendron, qui a vu l’artiste en spectacle plus de 190 fois.
«Si ce n’était pas de René Angélil, je n’aurais pas eu la même vie. Je n’aurais pas connu Céline. Je prenais mes vacances selon ses spectacles. Elle m’a permis de voyager. J’ai un grand respect pour Céline et René, et ce qu’ils ont accompli ensemble», a-t-il indiqué.
Il avait entrevu René Angélil à plusieurs reprises lors de ses multiples voyages pour voir les spectacles de l’artiste internationale, mais par respect, il ne s’était jamais présenté. À New York, un jour, il a osé lui parler pour lui raconter son histoire, et toute l’admiration qu’il a, depuis toujours, pour Céline Dion.
«J’avais toujours rêvé d’avoir une belle photo avec Céline. Il m’a vraiment écouté. Il m’avait dit de lui écrire à une adresse courriel, et j’ai pu la rencontrer dans un spectacle à Las Vegas. J’ai eu 10 minutes avec elle, c’était un moment particulier. Il écoutait vraiment les gens, René», a-t-il mentionné.
La diva a changé sa vie. Habitant dans une toute petite ville, il n’entrevoyait pas un avenir très prometteur. Quand il a découvert Céline Dion à Michel Jasmin, il a eu un «déclic». Depuis, quand il lui arrive un événement positif ou négatif, il met une chanson de Céline Dion. Ainsi, la diva l’accompagne dans son quotidien, mais marque aussi les moments importants de sa vie. «Je veux lui dire de continuer»
Céline Dion devait être présente entre 14 h et 14 h 30 à la basilique Notre-Dame pour recevoir les messages de sympathie des gens. Les premiers ont donc eu la chance de la voir. C’est avec l’espoir de lui parler que Florise a combattu le froid durant de longues heures.
«J’aimerais dire à Céline de ne pas lâcher. De remonter sur scène, et que son mari sera toujours là. Je suis sûr qu’il sera toujours derrière elle. C’est un homme de grand cœur et généreux, qui a ouvert la porte à plusieurs. C’est malheureux, il est parti trop tôt», a-t-elle dit. «Je veux lui souhaiter bon courage, on veut qu’elle continue», a ajouté pour sa part Diane Pilon.
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Sébastien St-Jean/AGENCE QMI
Martin Chevalier / JdeM