René salué par des milliers d’admirateurs
De nombreuses personnes du grand public venues rendre un dernier hommage à René Angélil jeudi sont sorties de la basilique Notre-Dame en s’essuyant les yeux, disant avoir l’impression de dire adieu à quelqu’un de leur propre famille. Tous de grands fans de Céline, ils venaient remercier René pour sa contribution au rayonnement du Québec.
Dominique Scali et Marie-Christine Noël
Sept heures de route
Rhonda Boccanfuso et son petit chien Céline, qui habitent dans le Rhode Island aux États-Unis, ont fait sept heures de route pour offrir leurs condoléances.
Ce n’est pas la première fois que Mme Boccanfuso fait des pieds et des mains par amour pour Céline Dion. Il y a quelques années, elle avait attendu 48 heures pour la rencontrer en personne, en vain. Elle avait aussi rencontré René Angélil. «René était un type merveilleux. Un vrai gentleman. Je suis très triste. Quand j’ai appris sa mort, ça m’a presque fait l’effet de perdre quelqu’un de ma famille.»
Un clown triste pour Céline
Gilles Boivin, clown de métier, dit avoir éclaté en sanglots en serrant la main de Céline. Il est toutefois sorti de la basilique ressourcé par la rencontre qu’il a faite avec son idole. «Je le crois pas encore», a-t-il répété à plusieurs reprises, arborant fièrement son chandail à l’effigie de la chanteuse.
Après avoir attendu plusieurs heures dans le froid, M. Boivin a failli abandonner et partir. «Mais j’ai décidé de persévérer. Je sentais que quelque chose allait se passer.»
«J’ai perdu mon père quand j’avais 16 ans. René était comme un papa universel», a-t-il conclu.
Elle a pris congé
Martine Leduc et sa conjointe ont patienté de longues heures dans le froid avec leur bébé de neuf mois.
«Ce qui est important, je crois, c’est que Céline sente que ses fans sont derrière elle.» Mme Leduc a d’ailleurs pris congé de son travail jeudi et vendredi afin d’être présente aux événements.
«J’aurais été déçue de regarder ça à la télé. Je voulais vivre leur émotion en venant ici.»