Œuvres sur bois
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Rémy Pelletier est certes un artiste de grand talent, mais il a aussi la fibre entrepreneuriale pour faire connaître ses œuvres, qu’il qualifie de «commerciales» et de «grand public». Il a le vent dans les voiles: son agenda d’expositions est rempli jusqu’en 2017, et il vient d’avoir le mandat de dessiner une grande murale dans les tunnels de l’Université Laval.
En ce moment, il expose au bar Le Sacrilège et au restaurant La Gueule de bois.
«Principalement, ma pratique part du dessin, explique celui qui est diplômé de l’université en arts visuels. L’exposition au Sacrilège s’appelle Throwback, car c’est vraiment ce que je faisais il y a quelques années. Je faisais plus de dessins, des personnalités connues, des personnages.» Aujourd’hui, Rémy Pelletier se plaît à peindre des animaux, une passion depuis toujours. Il a d’ailleurs travaillé pendant sept ans à l’Aquarium du Québec.
«Les animaux, c’est un beau sujet et c’est moins personnel aussi. Souvent, les gens ont plus de retenue à se procurer une toile avec un gros visage dans une pièce. Un animal, c’est plus connu. Aujourd’hui, je me concentre plus là-dessus.»
Il travaille principalement sur le bois. «Il y a plus d’imprévus à cause de l’absorption de la peinture par le bois. Je dilue ma peinture et ça crée du hasard. Le bois est aussi une surface plus solide.»
«Bon coup de pouce»
On risque aussi de voir ses œuvres chez Simons, car cette compagnie a acquis les droits d’auteur totaux de deux de ses toiles pour les intégrer au design du magasin. «Ça m’a donné un bon coup de pouce pour partir», a-t-il dit.
Depuis l’été dernier, Rémy Pelletier vit entièrement de son art et s’est fixé l’objectif de faire un geste tous les jours pour faire avancer sa carrière. Et, quand il entre dans un restaurant ou un bar où des toiles ornent les murs, il laisse ses cartes. «Ce que je fais est assez commercial et grand public. Je n’ai jamais été refusé nulle part.»
Ces jours-ci, il est occupé à dessiner une grande murale dans un tunnel de l’Université Laval. «La Faculté de marketing a communiqué avec moi parce qu’ils ont vu une de mes expositions, explique-t-il. J’ai proposé des croquis à la suite d’une banque de mots qu’ils m’ont donnée concernant le marketing et l’administration.»