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Quand le cerveau vous joue des tours

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Marie-Christine, 43 ans, de Québec, demande la cause du mal des transports.

Plusieurs de nos sens informent régulièrement le cerveau de la situation de notre corps dans l’espace. C’est ce qui nous permet d’éviter de tomber lorsqu’on a posé le pied accidentellement à côté du trottoir en marchant, c’est aussi ce qui nous permet de savoir si l’on est immobile ou en mouvement, de reconnaître d’où l’on vient et où l’on va.

Lorsque, pour diverses raisons, le cerveau n’arrive pas à décoder toutes ces informations en provenance de nos sens, il y a malaise. C’est ce qui se traduit par le mal des transports. Par exemple, habituellement, le sol ne bouge pas et la ligne d’horizon est stable. Sur un bateau, le sol ne semble plus stable et la ligne d’horizon se déplace de haut en bas, le cerveau n’arrive plus à interpréter correctement ces informations contraires à ce qu’il analyse habituellement: c’est le mal de mer.

Surtour chez les enfants

Le mal des transports y ressemble, mais à une intensité beaucoup plus faible. Il se manifeste surtout chez les enfants de 3 à 12 ans lors de voyages en automobile. L’enfant se plaindra d’abord d’une grande chaleur, puis de nausées qui seront suivies ou non de vomissements. Il va sans dire que cela n’est pas plaisant pour l’enfant qui détestera de plus en plus les voyages, ce qui augmentera son anxiété et le rendra encore plus susceptible d’être malade lors du prochain voyage.

Comment briser ce cercle? Bien se reposer avant un voyage diminue le risque de mal des transports pour les enfants.

Il faut aussi manger avant de partir. Un estomac vide est plus enclin aux nausées typiques du mal des voyages. Éviter de surchauffer l’automobile est aussi une bonne idée. Apprendre à l’enfant à viser l’horizon avec ses yeux, ainsi les objets semblent moins mobiles et diminuent les étourdissements précurseurs de nausées.

Si tout cela ne suffit pas, on peut recourir à des médicaments antiémétiques. Il existe aussi un bracelet doté d’une protubérance qui touche un point d’acupuncture et qui soulage le mal des transports. Chez certains, cela semble fonctionner.

Le danger du travail répétitif

Georges-Henri, 77 ans, de Beauport, demande si l’arthrose est une conséquence du vieillissement.

L’arthrose n’est pas une maladie uniquement liée à l’âge. Une personne sur 3 souffrant d’arthrose a moins de 65 ans. Dans ces cas, l’arthrose est surtout due à un travail répétitif causant un stress constant et régulier sur une même articulation ou sur le même groupe d’articulation. Si votre travail est répétitif­­, comme celui d’une secrétaire qui tape continuellement sur son clavier d’ordinateur, d’une emballeuse qui effectue toujours le même mouvement avec ses mains, il est conseillé, une fois par heure, de consacrer 5 minutes au moins à un autre travail. Il est aussi important d’adopter une bonne posture au travail, cela peut éviter bien des maux susceptibles de provoquer de l’arthrose.

Ainsi, si un travailleur soulève à bout de bras des objets, qu’il ne le fait pas en pliant les genoux et qu’il force plutôt avec son dos, il se crée au fil des ans de l’arthrose entre les vertèbres lombaires et les douleurs apparaîtront tôt ou tard. On doit aussi éviter de laisser les articulations douloureuses trop longtemps immobiles. Il faut bouger, faire des exercices afin de conserver une bonne mobilité et un bon tonus musculaire autour de l’articulation problématique. Finalement, en présence de douleur, des anti-inflammatoires seront utiles afin de calmer la douleur et l’inflammation.

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