Si les roches pouvaient parler
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PERCÉ | Qu’ont en commun l’église de Percé, le sommet nommé Table à Roland, le cap du Mont-Joli, le rocher Percé et l’île Bonaventure?
Depuis le mois de juin, ils sont tous en vedette au nouveau Géoparc de Percé.
Les géoparcs sont peu connus au Québec. Et ce n’est pas un hasard: celui de Percé est le premier à voir le jour dans la province et le troisième au Canada. Pourtant, à travers le monde, un réseau soutenu par l’UNESCO rassemble déjà 120 géoparcs dans 33 pays qui mettent de l’avant et protègent des territoires ayant des attraits géologiques.
Désormais, grâce à une initiative citoyenne, celui de Percé fait partie du lot et offre aux visiteurs de se familiariser avec 23 géosites situés les uns près des autres, dans le village, la mer ou la montagne.
Percé autrement
Ce jour-là, c’est en montagne que le guide Joffrey nous raconte les histoires des formations rocheuses rencontrées sur le chemin. On entend ainsi la légende qui a donné au cap rocheux du mont Sainte-Anne son nom de «Table à Roland», on apprend que l’église de Percé a été construite en 1900 à partir de grès argileux pris dans une carrière non loin, que l’île Bonaventure comprend cinq géosites et, au passage, on se familiarise avec la forêt boréale et ses particularités.
Comme avant l’ouverture du géoparc, les visiteurs peuvent profiter gratuitement des sentiers pédestres du site, mais ont aussi l’option de participer aux excursions guidées à pied ou en navette pour découvrir des sites plus excentrés.
De retour au nouveau pavillon d’accueil, près du centre du village de Percé, il ne faut pas manquer l’impressionnante aventure multimédia Tektonik, où l’histoire des pierres de la région est racontée dans une ambiance mystérieuse. Les gigantesques projections sur le passé, le présent et l’avenir du rocher Percé sont particulièrement réussies et font voir l’attrait principal de la région d’un nouvel œil.
Le nouveau Géoparc de Percé envisage d’être ouvert toute l’année.