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Bref, mais divertissant

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André-Philippe Gagnon assurait la première partie de Céline. Photo Daniel Mallard


C’est dans la peau d’Elvis Gratton qu’André-Philippe Gagnon nous a présenté chacun des artistes qui prenaient part à son voyage musical, samedi, en première partie de Céline Dion.

Dans une mise en scène dépouillée où il occupait la scène seul, armé de son micro, il a livré une prestation courte de trente minutes, bourrée d’imitations livrées presque toutes à la perfection.

L’imitateur excelle dans son ancien répertoire, qu’il maîtrise sur le bout des doigts... ou plutôt de ses lèvres. Il nous a fait cadeau des Elvis Presley, Roy Orbison, Barry White, les Bee Gees, Frank Sinatra, Pierre Lalonde et a imité un Mick Jagger avec sa gestuelle si caractéristique.

André-Philippe Gagnon a bonifié sa prestation avec des artistes plus récents, dont Kaïn, Yoan, Maroon 5, Patrice Michaud et The Weeknd. Bel effort pour Milky Chance et Sam Smith, mais ce fut moins réussi.

Humour

André-Philippe Gagnon a mis beaucoup d’humour dans ses interventions. «Le Centre Vidéotron, y’est ben plus big que le Centre Bell, a-t-il dit, toujours avec la voix d’Elvis Gratton. Québec est ben plus big que Montréal. Votre équipe... c’est vrai, vous n’en avez pas. Mais Montréal non plus!»

«Un gars avec le même toupet que Youppi ne peut pas être dangereux», a-t-il lancé au sujet de Donald Trump.

Celui qui disait être «vraiment content d’être à la maison» a reçu une ovation des plus chaleureuse à la fin de sa prestation. Le public semblait apprécier son retour après une longue absence sur les scènes québécoises.







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