Jérémy Grégoire plus déterminé que jamais

BROSSARD - Après avoir vécu une année d’adaptation à sa première campagne chez les professionnels, l’attaquant Jérémy Grégoire entend devenir un rouage important chez les IceCaps de St. John’s, dans la Ligue américaine.

L’athlète de Sherbrooke avait terminé sa carrière junior sur une excellente note en 2015 avec une récolte de 10 buts et 21 points en 12 rencontres éliminatoires avec le Drakkar de Baie-Comeau. Il a ensuite dû apprendre à composer avec un nouveau rôle sous les ordres de l’entraîneur Sylvain Lefebvre.

«Tout au long de ma carrière junior, j’avais mon temps sur l’avantage numérique et sur le désavantage numérique tandis que l’an dernier, il fallait que je me batte et que je joue bien pour pouvoir évoluer en infériorité, a-t-il expliqué en entrevue, samedi. C’était tout un changement. Les occasions de marquer sont moins là quand tu ne joues pas en avantage numérique.»

«Sylvain est un très bon communicateur. C’est un gars qui aime ses joueurs. Il est de la nouvelle génération; il s’assoit avec toi et s’il y a un problème, il ne te donne pas la réponse tout de suite. Il veut que tu évolues, que tu comprennes pourquoi ça ne va pas de la manière que tu voudrais. Mais il ne te laisse jamais tomber.»

Voir grand

Grégoire, qui a confié s’être lié d’amitié avec le gardien Zachary Fucale pendant la dernière saison, est conscient que la route est parfois longue avant d’accéder à la grande ligue. Mais il est prêt à tout pour arriver à ses fins.

«Je suis proche, mais je suis loin en même temps. D’être ici en ce moment au camp, c’est déjà un grand accomplissement, mais je suis quelqu’un qui vise toujours plus loin.»

«Mon but est de jouer dans la Ligue nationale et je suis le genre de gars à qui tu pourrais demander n’importe quoi et je le ferais pour avoir ma place, a-t-il insisté. Si c’est être un spécialiste du désavantage numérique, être un joueur intense...je vais faire tout ce que l’entraîneur me demande.»

«Mon but, c’est d’être assis dans le vestiaire du Canadien un jour.»