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La CAQ invite l’Assemblée nationale à plus de transparence

Donald Martel
Photo Le Journal de Québec, Simon Clark


La Coalition avenir Québec (CAQ) invite l’Assemblée nationale à se soumettre de son propre gré à l’Autorité des marchés publics (AMP) afin de combattre le cynisme à l’égard de la classe politique.

«La population est extrêmement taxée et elle est en droit de s’attendre à de la transparence sur la façon dont les fonds publics sont dépensés», a fait valoir le whip du deuxième groupe d’opposition, Donald Martel, en entrevue avec l’Agence QMI.

Le député de Nicolet-Bécancour réagissait à une sortie du ministre des Finances, Carlos Leitao, qui a affirmé jeudi ne pas voir la nécessité de soumettre l’Assemblée nationale à l’AMP puisqu’elle possède déjà ses propres mécanismes de vérification des contrats.

Vérification externe

Sans remettre en question l’indépendance de l’institution, Donald Martel croit qu’elle a néanmoins le devoir de montrer l’exemple et d’ouvrir ses livres à une vérification externe.

«Je sais que la loi ne nous y oblige pas, mais dans le contexte actuel, où le niveau de suspicion et de cynisme est élevé et alors que l’Assemblée va dépenser 60 millions $ pour des travaux, je pense qu’on doit montrer l’exemple», a-t-il soutenu.

Loi sur les lanceurs d’alerte

M. Martel, qui siège au Bureau de l’Assemblée nationale (BAN) en sa qualité de whip, va proposer à ses collègues de réfléchir à la possibilité d’assujettir l’institution à la future AMP. Il les a déjà invités à étudier l’idée d’appliquer la loi sur les lanceurs d’alerte au personnel de l’Assemblée nationale.

«On n’a rien à cacher et à ma connaissance, le whip du Parti québécois, le whip du Parti libéral et moi, on a une extrême confiance en les gestionnaires du BAN. Je suis sûr qu’il n’y a personne qui va être mal à l’aise avec ça», a-t-il dit.

Donald Martel croit que le gouvernement n’aurait pas dû exclure automatiquement le BAN des projets de loi 87 et 108, qui portent respectivement sur les lanceurs d’alerte et la création de l’Autorité des marchés publics.

«On veut à tout prix protéger la souveraineté de l’Assemblée nationale, puis je pense que c’est correct, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas la consulter pour voir si elle veut faire partie d’un projet de loi. On ne devrait pas l’exclure a priori», a-t-il plaidé.

 







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