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La police de Québec a utilisé un pistolet à impulsion électrique contre un enfant de 9 ans ce week-end

La GRC pointée pour avoir utilisé le Taser contre une ado
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Des policiers de Québec ont dû utiliser dimanche un pistolet Taser pour contenir un jeune garçon de neuf ans en crise et en possession de deux couteaux.

Cette histoire troublante s’est produite dimanche soir dans une résidence familiale de Québec après que la mère de l’enfant, qui craignait pour sa vie, a appelé les policiers puisqu’elle était incapable de calmer son garçon devenu dangereux. À leur arrivée sur place, les policiers, qui connaissaient le garçon aux prises avec des problèmes de santé pour être déjà intervenus à son endroit, ont constaté qu’il était «incontrôlable».

L’enfant en crise se promenait alors avec une arme dans chaque main; un couteau de boucher d’une dizaine de pouces, ainsi qu’un couteau dentelé d’environ six pouces. «Il avait fait des trous dans les murs avec les couteaux», explique le porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Pierre Poirier.

Lorsque les policiers ont tenté d’entrer dans la résidence, l’enfant a même poussé la porte tout en frappant dans les fenêtres avec les armes en regardant les policiers. M. Poirier ajoute que les policiers sur place étaient aussi préoccupés par la présence d’une victime potentielle toujours à l’intérieur.

« Seulement deux secondes »

Évaluant les risques pour le garçon en crise, pour sa famille et pour eux-mêmes, les policiers ont pris la décision d’utiliser le pistolet à impulsion électrique pour désarmer le jeune. Les agents ont maîtrisé le garçon à l’aide du pistolet électrique afin de créer «une fenêtre d’opportunité» pour le désarmer.

«Dans l’enseignement, lorsque le Taser est déployé, c’est une décharge de cinq secondes, mais dimanche ç’a été utilisé seulement deux secondes le temps de le neutraliser et que les couteaux tombent», ajoute le porte-parole.

Aucune accusation n’a été portée contre la victime qui a été transportée à l’hôpital comme le veut le protocole. «Il y a une famille qui vit un drame et nous les accompagnons là-dedans. Le policier est même allé à l’hôpital pour expliquer dans quel état était l’enfant au moment de sa crise», explique M. Poirier ajoutant que les policiers sont attristés par ce drame humain.   

Vous pouvez écouter l'entrevue accordée par le représentant du SPVQ à CHOI Radio X en cliquant ci-dessous.

 

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