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Carnaval de Québec: la construction du palais de Bonhomme est lancée

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La construction du traditionnel palais de Bonhomme s’amorçait jeudi matin devant le Parlement, en vue de la 63e édition du Carnaval de Québec qui s’amorcera le 27 janvier.

Les 14 ouvriers responsables de la fabrication de l’infrastructure s’affaireront dans les prochaines semaines à rendre en temps ce produit emblématique dans la Vieille-Capitale. «Ça prend entre 15 et 17 jours, tout dépendant de la température, a indiqué le maitre d’œuvre du palais, Marc Lepire. On souhaite du -5 à -10°C avec un soleil, ce serait magnifique.»

À partir de -20° toutefois, il est beaucoup plus difficile pour son équipe de procéder, puisque la différence de température utilisée pour le bloc et la glace est beaucoup trop grande, ce qui fait craquer la surface.

Photo Stevens Leblanc

Cette année, pour une première fois, des étudiants en architecture de l’Université Laval se sont chargés des plans du palais. Le fait de travailler avec la relève peut représenter un défi en soi, selon Marc Lepire, mais l’expérience s’est finalement révélée être très enrichissante.

«Il a fallu travailler avec eux, puisqu’ils ne connaissaient pas la glace, pour être sûr que ça tienne pour les trois weekends du Carnaval, a-t-il indiqué. Après par contre, ça a été vraiment génial de travailler avec eux.»

Photo Stevens Leblanc

Changements importants

Deux cents cinquante blocs de glace supplémentaires ont été ajoutés à l’habitacle en 2017, dont le design architectural semble avoir bien changé. «Par le passé, ça ressemblait beaucoup plus à un château, tandis que cette année, ce sera plus architectural, a expliqué M Lepire. Il n’y a que des murs plats et presque pas de perpendiculaires.»

Le maître d’œuvre parle d’un palais nouveau-genre, qui créé des perspectives uniques en fonction de la position où l’on se trouve autour du palais. «Quand on le voit de devant, c’est immense, mais de côté, c’est vraiment minuscule, a-t-il lancé. Des deux côtés, on a un visuel totalement différent.»

Photo Stevens Leblanc

Même si elle n’est pas vraiment plus grande qu’en 2016, la forteresse glacée du Carnaval offrira cette année plus de possibilités pour sa clientèle, selon Marc Lepire. «Ce n’est pas plus gros, mais il y a plus de glace, plus d’espace et plus de place à l’intérieur pour que la visite soit plus agréable», a-t-il assuré.

Dès le 27 janvier prochain, des experts de l'art urbain du graffiti s’offiront en performance en direct devant le Palais. Un évènement à ne pas manquer selon le leader du groupe, qui donnera pour sa part dans la sculpture sur glace auprès de la population. «Les artistes vont venir pendant le festival et réaliser des peintures devant les gens, s’est-il réjouit. On va ensuite accrocher ça au mur, puis les gens pourront venir à l’encan du Carnaval.»

Photo Stevens Leblanc

Une affaire de famille

Marc Lepire travaille depuis maintenant cinq ans à l’élaboration du palais de Bonhomme. «Quand j’étais petit, je l’avais dis que ce serait mon tour, que je voulais faire ça», a-t-il exprimé, visiblement heureux que ses rêves soient devenus réalités.

Son père, de qui il apprend depuis son jeune âge, travaille pour sa part en atelier à la création de sculptures sur glace spécifiques. Les deux fils de Marc Lepire, respectivement âgées de 14 et 20 ans, sont également très impliqués avec lui dans l’aventure.

«Même là aujourd’hui, ils sont ici avec moi, a-t-il conclu. La relève s’en vient, et c’est super.»

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